Mazda veut redresser la barre
Mazda n’a pas franchement joué la rupture esthétique avec la version faceliftée de la Mazda3. Elle se distingue surtout par de menus détails, tels les boucliers avant et arrière qui se veulent plus dynamiques et plus expressifs. La prudence de la marque sur le plan esthétique ne doit bien sûr rien au hasard : il s’agit de prolonger le succès d’un des modèles “phare” du constructeur. En effet, la 3 demeure le pilier d’une gamme qui attend toutefois avec impatience l’arrivée du SUV compact CX-5. Mais d’ici là, la compacte nippone a pour mission d’inverser la tendance en Europe comme en France. Car même si Mazda retrouve des couleurs à l’Est de l’Europe et principalement en Russie avec une croissance de 77 % depuis le début de l’année, avec environ 28 000 unités à fin octobre (pour mémoire Mazda avait immatriculé 80 000 unités en 2008 sur le marché russe), cela ne suffit pas. Pour refermer la parenthèse russe, le constructeur vient d’annoncer l’implantation d’une usine à Vladivostok, en collaboration avec Sollers, afin de tirer le meilleur profit de la croissance de ce marché.
En Europe, la situation de la marque n’est en revanche pas la même. En effet, l’Union européenne est synonyme d’un repli de 24,1 % avec 113 794 immatriculations à fin octobre. Même constat en France où la gamme Mazda ne totalise, à fin novembre, que 5 866 immatriculations, soit une baisse de 35,2 %. La 3 avec 1 508 unités (- 35 %) devient même le modèle le plus vendu devant la petite Mazda2 qui culmine à 1 436 unités (- 56,5 %).
De nouveaux atouts pour le marché flottes
Pour réussir sa mission, la Mazda3 cuvée 2011 peut notamment compter sur ces mécaniques et son efficience globale qui a été améliorée à l’occasion de ce facelift. En attendant que la compacte reprenne l’ensemble des technologies SkyActiv, comme le CX-5, les ingénieurs ont peaufiné l’aérodynamisme de l’auto pour réduire encore la consommation. Mission réussie, puisque la Mazda3 équipée du bloc Diesel 1,6 l MZ-CD de 115 ch consomme 4,3 litres aux 100 km en cycle mixte contre 4,4 litres auparavant et émet 115 grammes de CO2/km contre 117 précédemment. Une amélioration qui permet de mieux positionner encore la compacte nippone sur le marché des flottes.
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