La consommation selon Obama
Une nouvelle contrainte que l'ensemble des constructeurs semblent toutefois accepter et même se féliciter. "Cela fait longtemps que Chrysler se fait l'avocat d'une approche nationale des économies d'essence", a indiqué le groupe d'Auburn Hill dans un communiqué. "Avec de la clarté et de la certitude dans les régulations, Chrysler et son partenaire Fiat vont pouvoir concentrer leurs ressources au développement d'une flotte de voitures propres et économes". A Detroit, chez GM, les déclarations du président américain ont également été bien accueillies : "La sécurité énergétique et le changement climatique représentent des priorités nationales exigeant une initiative fédérale, a indiqué Fritz Henderson, le patron du groupe, et la direction fixée par le président fait sens pour le pays et pour le secteur automobile." Logiquement, depuis Dearborn, Alan Mulhally, le patron de Ford, a salué l'annonce de la Maison Blanche qui "marque une étape cruciale." Gageons que les constructeurs japonais et allemands également présents sur le marché américain voient également dans cette annonce une avancée. Notons également que ces nouveaux impératifs pourraient être un allié de poids au développement du Diesel aux US à la grande joie des constructeurs allemands.
Bien que l'ensemble de ces décisions aillent dans le bon sens, on peut cependant regretter qu'il ait fallu une crise sans précédent, la quasi-faillite de constructeurs américains et une forte volonté politique pour que cette industrie prenne enfin un vrai tournant.
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