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Ford Transit Courier : premier de cordée

Publié le 14 février 2024

Par Damien Chalon
4 min de lecture
La nouvelle génération du Ford Transit Courier arrive dans les concessions. Ce modèle d’entrée de gamme sur le segment des fourgonnettes, produit en Roumanie, ne manque pas d’arguments. Outre son prix et son look, c’est sa future déclinaison électrique qui devrait attirer l’attention.
Ford Transit Courier
Ford cible à la fois les grandes flottes et les artisans avec ce produit d’entrée de gamme. ©Ford

Sur le segment des fourgonnettes, Ford aura bientôt réponse à tout. Notamment en termes d’énergies et de dimensions.

 

Cela se fera par le biais de deux modèles revus de fond en comble : le Transit Courier et le Transit Connect. Le premier nommé est un produit 100 % Ford assemblé dans l’usine roumaine de Craiova, d’où sort également le Puma. Il est disponible dès à présent.

 

Le second, développé en partenariat avec Volkswagen, sera ouvert à la commande dans le courant du 2e trimestre 2024. Il sera l’équivalent du Caddy de Volkswagen.

 

En entrée de gamme VUL

 

Le produit du moment est donc le Transit Courier, tout juste commercialisé. Pour ses débuts, trois motorisations sont proposées, le 1 l EcoBoost de 100 ch en boîte manuelle, le 1 l EcoBoost de 125 ch en boîte automatique à 7 rapports et le 1,5 l EcoBlue (diesel) de 100 ch en boîte manuelle.

 

Une déclinaison 100 % électrique arrivera dans un second temps, début 2025. Elle développera 136 ch (290 Nm de couple) en propulsion. Son autonomie n’a pas encore été annoncée, pas plus que la capacité de sa batterie. Ford sera alors armé pour lutter face au Renault Kangoo E-Tech et à l’armada électrique de Stellantis sur le segment.

 

©Ford

 

Le nouveau Transit Courier est plus long (+180 mm, 4 337 mm au total) et plus large (+87 mm) que la génération précédente. L’empattement gagne lui aussi 203 mm, pour atteindre 2 692 mm. Cela se traduit logiquement par de meilleures capacités utiles. Au niveau du chargement, la longueur passe à 1 800 mm (2 600 mm avec la trappe sous le siège passager), la hauteur à 1 253 mm et le volume à 2,9 m3 (+25 %).

 

En version de base dénuée d’options et hors poids du conducteur, la charge utile s’élève à 680 kg (elle sera de 700 kg sur l’électrique), avec la possibilité de passer à 850 kg avec l’option charge augmentée. Sur nos versions d’essai bien équipées, la charge utile n’était que de 606 kg.

 

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Quant au poids tractable, il est de 1 000 kg en essence et de 1 100 kg en diesel (750 kg pour l’électrique). Toutes ces valeurs utiles ne sont pas les meilleures du marché, loin de là, mais Ford positionne ce produit comme une porte d’entrée dans le segment.

 

©Ford

 

Le Transit Connect se chargera du reste avec ses multiples déclinaisons, sa palette variée de motorisations (essence, diesel et hybride rechargeable à plus de 100 km d’autonomie en électrique) et ses meilleures capacités utiles (à partir de 3,7 m3).

 

Des tarifs compétitifs

 

Le Transit Courier, décliné en fourgon et en cabine approfondie avec deux rangées de sièges, ne démérite pas pour autant. Son look bodybuildé plaide déjà en sa faveur, tout comme sa fourchette de prix contenue allant de 20 100 à 25 750 euros HT.

 

L’équipement est également assez complet, notamment au niveau des aides à la conduite. Il est, en revanche, regrettable que la porte coulissante ne soit pas de série sur l’entrée de gamme Ambiente (option à 350 euros HT). Demeure la question du choix du moteur.

 

Sans l’ombre d’un doute, le 1 l EcoBoost de 125 ch en boîte automatique est la meilleure configuration. Le diesel, trop limité, manque cruellement de répondant à bas régime. Son seul argument recevable est sa plus faible consommation de carburant.

 

Reste maintenant à savoir ce que vaudra la version électrique. Ford a démontré dans ce domaine, avec l’E‑Transit, un réel savoir‑faire.

 

©Ford

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