Edito : Found in translation
Le lendemain du 4 octobre 1582, les Romains se réveillèrent le 15 octobre. On appelle cela la nuit du 4 au 15 octobre et elle a inspiré des pages magnifiques à Pascal Quignard et de splendides débats scientifiques aux astronomes sur la réduction de l’écart entre année calendaire et année solaire. Vide. Page manquante.
La récente découverte de “l’homo naledi” est venue nous rappeler les vides de notre chaîne d’évolution, Michel Brunet, l’homme qui a découvert Toumaï, parlant en l’espèce “d’évolution en mosaïque”. Vide. Case manquante.
Il y a aussi des vides dans la relation clients qui, autant que le produit, crée l’attachement des clients aux marques. Pour l’automobile, les Français visitent de moins en moins de concessions pour leur achat et les rendez-vous à l’après-vente s’espacent. Pourtant, ces vides n’ont jamais été aussi pleins. La révolution numérique est passée par là. Comme l’indique Marc Meurer, le nouveau directeur d’Audi France, “les outils numériques ont créé une interactivité entre la marque, le réseau et les clients et c’est ce hub qu’il faut gérer”. Et Serge Naudin, le président de BMW France, d’ajouter : “il faut parvenir à la meilleure continuité possible entre on-line et site physique”. Où il s’agit de manier l’art d’arriver au bon moment, opportunément, avec des offres personnalisées. Ce qui implique d’importants outils en amont et un monitoring actif. Mais pour ceux qui parviennent à faire passer le “sale” pour du “care”, la partie est gagnée à tous les niveaux ! Ce qui nous renvoie à l’installation de Julien Levesque et d’Albertine Meunier : “Ma data est une poule aux œufs d’or” !
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