Classe Hybride
doute le groupe Chrysler dont les importateurs n'hésitent pas à favoriser le commerce par la création d'usines en Europe dans l'entre deux guerres. Des accords avec Facel Vega, Simca, Ghia témoignent d'un attachement de l'américain pour l'Europe. Depuis le rapprochement entre Daimler et Chrysler, des images s'entremêlent, des chromos de luxe et d'authenticité un brin rustique, et aussi des instantanés sur des problèmes de fiabilité des technologies hauts de gamme ou sur de lourdes promesses sociales aux effets pervers. De ces vicissitudes diverses émerge une trame commune, forte, sans complaisance et mondiale. Celle qui a permis aux deux entités de gérer leurs problèmes, sans les occulter et en les prenant à bras le corps, celle aussi qui a déclenché une politique produits de grande envergure, celle enfin qui prône l'échange comme vecteur de développement. Apport de la technologie européenne, des impératifs sécuritaires et environnementaux, partage du Bluetec d'un côté, diversification, savoir-faire off-road et maîtrise du marché américain de l'autre. Dans la problématique de mondialisation actuelle, le groupe DaimlerChrysler semble avoir trouvé le point d'équilibre, celui qu'on lui envie mais que le marché ne lui accorde pas. Les analystes financiers parlent de sous-valorisation. Sans doute que l'effet d'annonce, cher à d'autres, ne s'inscrit pas dans le cahier des charges du groupe germano-américain. Quoi d'autre ?
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