C-Max, la menace
Après huit ans de carrière, le C-Max s'apprête à vivre son dernier été. A l'automne entrera en action la prochaine génération du monospace compact, dont la mission ne sera pas seulement de reprendre le flambeau, mais de le porter plus haut, dans 120 pays.
Sur un marché concurrentiel et très dynamique comme celui des monospaces compacts, il faut de solides arguments et Ford répond enfin pleinement à la demande en lançant deux versions, de cinq et sept places. Une évolution de gamme qui était devenue nécessaire pour prétendre faire face aux Citroën C4 Picasso et Renault Scenic notamment. "Même si les alternatives sept places ne représentent que 30 % des volumes sur ce créneau et que nous compensions avec le S-Max", rétorque-t-on à la communication de la marque.
Au levé de voile, ce sont deux réussites stylistiques qui se sont révélées. Deux productions empreintes du Kinetic design, résultantes de l'étude Iosis Max, présentée en 2009. Elles reprennent la même face avant arborée par la prochaine Ford Focus, avec une bouche d'aération béante et une calandre monolame.
Le concept Iosis Max avait séduit par ses lignes sportives, Ford ne les a pas estompées sur le modèle de série, une fois encore pour s'affirmer sur ce segment qui, pour rappel, comporte tout de même l'une des plus belles voitures grand public, la C4 Picasso.
1,6 l haute performance, première !
En termes de modularité intérieure, les ingénieurs ont fait des efforts. Ils ont notamment mis au point un système qui permet au siège central, en rang 2, de venir se dissimuler dans l'assise de celui de droite. Petit bémol, cette configuration faite pour un confort maximal condamne l'inclinaison du dossier… Autrement, le troisième rang accueillera sans complexe deux adultes de bonne taille, le tout dans un habitacle soigné et globalement flatteur à l'œil.
Parlons des volumes de coffre. Le C-Max annonce une capacité de logement de 478 à 1 622 litres selon la position des banquettes. L'ancienne génération allait de 460 à 1 620. Le Grand C-Max annonce quant à lui des valeurs de 120 à 1 550 litres.
Technologiquement, ces deux voitures se veulent innovantes. Elles le sont tout du moins pour Ford en intégrant le limiteur de vitesse, le contrôle de l'angle mort, le calcul de créneau ou encore le hayon électrique. Citons aussi la commande vectorielle de couple qui utilise les freins de la voiture pour réduire les sollicitations du différentiel à glissement limité.
Pour se mouvoir, la gamme fait appel à quatre motorisations, chacune disponible en plusieurs niveaux de puissance. En essence, il s'agit du 1,6 litres Ti-VCT de 105 à 125 chevaux et d'un inédit 1,6 l EcoBoost qui développe 150 et 180 chevaux grâce à la suralimentation et l'injection directe. En Diesel, les éprouvés blocs 1,6 et 2 litres TDCI délivrant de 95 à 163 chevaux officieront.
Les tarifs ne seront communiqués qu'à la rentrée, "mais nous tâcherons d'être compétitif et de respecter notre positionnement actuel sur le marché", dit-on à la direction France de la marque. Il le faudra pour relever les chiffres du C-Max partant, qui au cumul des années a réalisé près de 150 000 immatriculations en France et 700 000 dans le monde.
Photo : Ford couvrira un peu mieux le panel de clients grâce à ses deux versions, "sans pour autant assister à de la cannibalisation", avance-t-on dans les rangs du constructeurs.
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