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25 propositions des métropoles pour mieux accepter les ZFE

Publié le 11 juillet 2023

Par Jean-Baptiste Kapela
3 min de lecture
À l’occasion du second comité ministériel sur les ZFE, le lundi 10 juillet 2023, l’association France Urbaine, qui représente les métropoles françaises, a remis un rapport au gouvernement avec 25 propositions pour rendre plus "acceptables" les zones à faibles émissions. 
Rapport, métropoles
Il faudrait doubler les aides de l'État pour l'achat de véhicules moins polluants pour rendre "acceptables" les ZFE selon le rapport de France Urbaine. ©Ekaterina Belova

Dans le cadre du second comité sur les zones à faibles émissions (ZFE), le lundi 10 juillet 2023, les présidents de métropoles et des associations ont remis un rapport pour rendre plus acceptable le dispositif. Il est notamment l’objet de travaux coordonnés par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et Anne-Marie Jean, vice-présidente de la Métropole du Grand Strasbourg.

 

Selon ce rapport remis par France Urbaine, il faudrait doubler les aides de l'État pour l'achat de véhicules moins polluants. L'association, qui représente les grandes villes françaises, propose également de faciliter l'achat de ces véhicules avec une extension des prêts à taux zéro et un guichet unique qui rassemblerait les aides disponibles, qui varient de ville en ville.

 

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Selon le document, il serait également question d'instaurer des dérogations pour les "petits rouleurs", comme les personnes âgées qui utilisent rarement leur voiture, et rendre éligibles aux aides de l'État les habitants des territoires voisins des ZFE, impactés eux aussi.

 

Des mesures "d’acceptabilité" prévu à l’automne

 

Le ministère de la Transition écologique va s'inspirer de ce rapport pour présenter à l'automne des mesures d'acceptabilité sociale pour la mise en place des ZFE, a indiqué le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors d'une conférence de presse. "Le but de ces ZFE n'est pas d'ennuyer les Français", ou de "fabriquer des « gilets jaunes », c'est d'agir sur le nombre de morts liés à la pollution atmosphérique", a souligné le ministre.

 

Faute de voitures électriques sur le marché de l'occasion, "on se retrouve avec une injonction à acheter des véhicules neufs", a commenté Christophe Béchu. "Il faut donc que nous assouplissons les dispositifs." Sénateurs, députés, associations écologistes : les propositions sur l'acceptabilité des ZFE se sont multipliées au cours des derniers mois. Le RN comme LR ont par ailleurs proposé de les supprimer, tandis que les Insoumis militent pour un moratoire.

 

Comparaison avec d’autres pays

 

L'ancienne ministre Barbara Pompili doit rendre cet été un dernier rapport portant sur une comparaison des ZFE à l'international. Le document propose en outre de "faire évoluer la vignette Crit'Air" pour prendre en compte le niveau de pollution effectif de chaque véhicule, au-delà de son année d'immatriculation.

 

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Il propose également de "renforcer les alternatives de mobilité" comme les bus et RER métropolitains, le vélo ou le covoiturage. Du côté des professionnels, les poids lourds et véhicules utilitaires légers auraient le droit de circuler en Crit'air 2 jusqu'en 2030. Chacune des 25 propositions formulées dans ce rapport "doit être prise en compte pour que les ZFE deviennent réellement acceptables et donc efficaces", soulignent ses auteurs.

 

Si elles n'étaient pas mises en œuvre, "certains territoires pourraient décider ne pas déployer de sanctions à l'égard des habitants et des usagers dans l'incapacité de respecter les exigences des ZFE", préviennent les auteurs du rapport. (Avec AFP)

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