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Industrie

Le gouvernement valide le malus au poids

Publié le 15 octobre 2020

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Un amendement instaurant le malus au poids pour les véhicules de plus de 1 800 kg va être déposé par le gouvernement dans le cadre de l'examen du PLF 2021.
Le malus au poids concernera les véhicules de plus de 1 800 kg.

 

Le gouvernement va instaurer un "malus au poids" sur les véhicules les plus lourds pour lutter contre l'alourdissement du parc et son impact environnemental, a annoncé jeudi la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

 

"Le malus au poids que nous instaurons est un signal fort et nécessaire pour mieux prendre en compte l'empreinte écologique des véhicules les plus lourds", a tweeté la ministre. "L'alourdissement du parc automobile, c'est plus de matériaux et d'énergie consommés, plus de pollution, moins d'espace public disponible", a-t-elle justifié.

 

Cette mesure figurait parmi les propositions de la Convention citoyenne sur le climat et fait l'objet d'un arbitrage de Matignon en faveur de la ministre, a-t-on confié dans son entourage. Selon Les Echos, qui ont dévoilé l'information, un amendement gouvernemental au projet de loi de finances va instaurer une taxation pour les véhicules de plus de 1 800 kg.

 

Depuis 2010, le poids moyen des voitures diesel a augmenté de 7 %, et celui des essences de 14 %, soit environ 100 kg par véhicule, explique-t-on dans l'entourage de Barbara Pompili. "Les émissions de CO2 des véhicules ont diminué sans discontinuer entre 2009 et 2016, puis se sont stabilisés entre 2016 et 2019 malgré les évolutions des constructeurs", en raison de ces alourdissements, ajoute-t-on de même source.

 

Il s'agit donc "d'envoyer un signal fort", avance l'entourage de la ministre, pour qui "c'est une incitation à ne pas surconsommer de très gros modèles très lourds, mais aussi une incitation pour que l'ensemble de la filière prenne davantage en compte l'ensemble de l'empreinte écologique de leurs produits, et pas seulement les émissions".

 

Pour autant, la filière automobile ne l’entend pas de cette oreille. L’heure est à la mobilisation générale comme en témoigne la tribune publiée en intégralité sur notre site. (avec AFP)

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