Questions à Luc Chausson
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Rapid Spaceback, avec un hayon, est plus conforme aux attentes des clients français. Quelles sont vos ambitions avec ce modèle ?
LUC CHAUSSON. Avec cette berline compacte, nous entrons sur un segment important en France, qui représente entre 120 000 et 140 000 immatriculations annuelles pour ses seules versions 5 portes. Notre ambition, dans les dix-huit prochains mois, est d’y représenter environ 1,2 % des ventes, soit entre 2 500 et 3 000 unités. Avec la Rapid Spaceback, nous couvrons maintenant 90 % du marché. Notre gamme, quasi entièrement renouvelée aujourd’hui, devrait nous permettre de renouer rapidement et durablement avec la croissance.
JA. Aura-t-elle un rôle à jouer sur le marché des flottes ?
LC. Elle pourra y jouer un rôle, mais bien moins important que la Rapid Limousine par exemple, dont les ventes entreprises peuvent atteindre 50 à 60 %. Puis le marché des flottes françaises demeure assez centré sur les segments des Fabia et Octavia. Cela étant, la Spaceback fera partie de notre offre avec Fleet Solution, une structure mise en place par le groupe Volkswagen à destination de ces marchés, afin d’améliorer notre position. Aujourd’hui, ces ventes représentent 25 % de notre volume et nous voulons encore gagner 5 points, notamment auprès des petites et moyennes entreprises.
JA. Comment votre réseau vit-il cette année 2013 ?
LC. La rentabilité moyenne est pour l’heure comprise entre 0 et 0,2 %. Ce n’est pas satisfaisant, mais ce chiffre s’explique de plusieurs manières. Il y a naturellement la baisse du marché global, mais nous avons également dû gérer de nombreux renouvellements de produits durant ce début d’année, ce qui a eu pour conséquence de pénaliser la rentabilité en écoulant les anciennes générations. Concernant les autres activités, le niveau de rentabilité de l’activité VO est bon et le service après-vente commence à retrouver des couleurs.
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