Questions à Arnaud Barral

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Volkswagen dévoile ici les e-up! et e-Golf. Quelles sont vos ambitions avec ces modèles ?
ARNAUD BARRAL. La e-up! sera disponible en novembre et la e-Golf durant le premier semestre 2014. Quant à nos ambitions, il faut regarder le marché des VE en France. A fin août, il a été immatriculé environ 6 000 VE. Dans ce contexte, nous pourrions viser 10 % de ce marché, mais ce n’est pas un objectif en soi. Notre volonté est surtout d’être présents sur cette niche pour démontrer notre savoir-faire.

JA. Dans cette veine des véhicules “propres”, le Plug-in hybride se profile dans votre gamme. Ce sera à quelle échéance ?
AB. Si le 100 % électrique ne pèse que 0,5 %, les hybrides et hybrides Plug-in représentent déjà 3 % du marché. Ce n’est plus une niche. Dès la mi-2014, nous proposerons la Golf Plug-in Hybrid. Là, contrairement au 100 % électrique, nous pensons que le potentiel est nettement supérieur.

JA. Le concept Sportsvan représente la suite logique de la Golf Plus. Qu’a représenté la Golf Plus en France ?
AB. La Golf Plus pesait dans ses meilleures années environ 5 % d’un marché de 200 000 voitures. Avec celle-ci, plus masculine, plus sportive, mais aussi plus longue de 12 cm, nous visons plus que 5 %. Elle sera disponible durant le deuxième trimestre 2014.

JA. Comment se porte votre réseau ?
AB. Malgré le contexte, il a réussi à dégager une rentabilité de 0,8 % au premier semestre. Un chiffre comparable à celui de l’année dernière. Mais contrairement à 2012, il y a beaucoup moins de distributeurs en perte. C’est une excellente chose. Sur l’ensemble de l’année, compte tenu du niveau de marché, nous pensons pouvoir atteindre 1 % de rentabilité.