L'autopartage français a résisté à la crise sanitaire
L'autopartage a tenu bon dans la tempête. C'est le principal enseignement du baromètre publié jeudi 23 septembre 2021 par l'Association des acteurs de l'autopartage (AAA). Dans un contexte rendu difficile par la situation sanitaire, le marché français est parvenu à maintenir un volume de parc sensiblement équivalent et un portefeuille client à peine érodé, d'après les statistiques.
Plus précisément l'association constituée de 14 des acteurs majeurs du secteur rapporte un volume de véhicules en circulation de 11 546 unités au 1er janvier 2021 contre 11 618 véhicules un an plus tôt. Une flotte globale qui se répartie entre 700 communes. Un parc roulant qui reste cependant deux fois inférieur à celui déployé en Allemagne, pays qui profite d'une plus grande antériorité en la matière. A noter que pour la première fois, l'étude de l'AAA comptabilise le nombre de véhicules électriques. Ceux-ci composent 6 % de l'offre d'autopartage en boucle et 59 % des services en free-floating.
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En termes de fréquentation, les opérateurs peuvent se satisfaire de la situation. Durant l'année 2020 marquée par les confinements, quelque 294 000 Français ont utilisé un service d’autopartage. En comparaison à l'année précédente, la baisse a donc été de 13 %. Mais les opérateurs retiennent surtout que dans le même temps, la location courte durée a connu une chute de fréquentation de l'ordre de 35 % et les transports publics ont perdu 50 % de leurs passagers, d'après une étude du groupement des autorités responsables des transports (Gart).
Rappelons que l'actualité récente a été marquée par les lancements de Citiz à Nantes (44) et de Mobilize à Toulouse (31) en ce qui concerne les opérateurs d'autopartage en boucle fermée, et par celui de Léo&Go à Lyon et Villeurbane (69) pour ce qui touche au free-floating auquel participe Toyota .
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