EDF affiche ses ambitions dans la mobilité électrique
EDF annonce la couleur. L’énergéticien a pour ambition de devenir le premier acteur de la mobilité électrique sur ses quatre principaux marchés européens (France, Royaume-Uni, Italie et Belgique) d’ici à 2022. Il a pour cela concocté un Plan Mobilité Electrique, comme il a pu le faire récemment pour ses activités dans le solaire et le stockage électrique.
Le groupe entend tout d’abord être le premier fournisseur en électricité pour véhicules électriques. Son ambition est de fournir en énergie 600 000 voitures à l’horizon 2022, ce qui représentera selon lui 30 % de parts de marché France, au Royaume-Uni, en Italie et en Belgique. EDF annonce par ailleurs qu’il proposera dès 2019, sur chacun de ces marchés, des offres totalement intégrées comprenant la fourniture d’électricité bas carbone, une solution de recharge pour tous les clients disposant d’une place de parking ainsi que des services pour l’optimisation de la recharge et l’usage de la batterie.
Un autre objectif, et non des moindres, est de s’imposer comme le premier opérateur d’infrastructures de charge publique et privée, toujours sur le même périmètre géographique. Le groupe compte déployer 75 000 bornes d’ici à 2022 au travers de Sodetrel et donner accès à 250 000 bornes en interopérabilité à ses clients en Europe. Sa filiale exploite à ce jour 5 000 bornes en France et donne accès à 60 000 points de charge en Europe à ses clients détenteurs du Pass Sodetrel. EDF vise enfin le leadership européen du "smart charging" avec comme objectif d’exploiter 4 000 bornes intelligentes en 2020.