Arval revoit ses ambitions électriques à la hausse pour 2025
Le 6 octobre 2020, Arval annonçait la couleur pour fin 2025. A cet horizon, le loueur longue durée s’était fixé pour objectif d’atteindre, dans le cadre de son plan stratégique Arval Beyond, la barre des 500 000 véhicules électrifiés sous contrat, sur un total de deux millions de véhicules à la route.
Un an plus tard, cet objectif est revu à la hausse de 40 %, s’établissant à 700 000 voitures particulières et utilitaires légers électriques, hybrides rechargeables et full hybrid. Les modèles alternatifs représenteront alors un tiers de sa flotte louée dans le monde.
Selon Bart Beckers, le directeur commercial monde d’Arval, l’actualisation de cette ambition est liée au fait que le "marché évolue beaucoup plus vite que ce que nous avions anticipé". Le dirigeant assure d’ailleurs que les modèles électrifiés concernent d’ores et déjà plus de 30 % des commandes enregistrées. En extrapolant à fin 2025, il apparaît donc logique que l’objectif ait été revu à la hausse.
50 % d'électriques purs
Des disparités existent toutefois entre les différents pays où Arval opère. Les plus avancés à ce jour sont la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, où les modèles électrifiés dépassent 50 % des commandes. Viennent ensuite, à un niveau intermédiaire, la France, l’Italie ou encore l’Espagne et la Belgique.
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En bas de la hiérarchie, les pays d’Europe de l’Est ont encore un long chemin à parcourir même si la Pologne ou la République tchèque par exemple montent en puissance. "Chaque pays évolue finalement en fonction des incitations fiscales en faveur des véhicules de société et du déploiement des bornes de recharge, sans oublier évidemment l’arrivée de nouveaux produits", estime Bart Beckers.
Reste ensuite à affiner, dans le nouvel objectif, le mix attendu entre les électriques, les PHEV et les propositions full hybrid. Le loueur voit les électriques représenter 50 % du mix, comme c’était d’ailleurs déjà le cas au moment des 500 000 véhicules. La montée en puissance sera surtout prononcée pour les hybrides rechargeables, tandis que les modèles full hybrid devraient peu à peu céder du terrain.
Délais plus courts pour les VE
Cette annonce de la part de la filiale de BNP Paribas arrive enfin dans un contexte relativement peu propice à l’optimisme. La pénurie de semi-conducteurs, que beaucoup voient durer au-delà de 2022, aurait pu freiner le loueur dans ses ambitions. Il n’en est donc rien.
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Bart Beckers indique d’ailleurs que "les délais de livraisons de véhicules électriques ont tendance à se raccourcir, là où ceux des modèles thermiques s’allongent". Les constructeurs mettent l’accent sur la production de véhicules peu émetteurs de CO2, pourtant plus gourmands en semi-conducteurs, afin de respecter leurs obligations européennes. Des choix stratégiques qui servent finalement plutôt bien le loueur dans sa stratégie d’électrification.
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