En mai 2019, la légère croissance du marché automobile français a permis d'atteindre une parfaite stabilité depuis le début de l’année. Tous les canaux n'ont cependant pas été à la fête.
Les marchés automobiles du Vieux Continent ne sont pas au mieux de leur forme. Sur le mois, les immatriculations ont baissé de 0,4 % dans l'Union européenne et de 2,6 % depuis le début de l'année.
Confirmant la tendance trimestrielle, la Clio IV continue d'occuper la première place du classement des ventes de VO par modèle, en avril 2019. Une autre Renault, la Captur, s'illustre tout autant.
Depuis le début de l'année 2019, les résultats du marché russe sont en dents de scie. Après un mois de mars positif, le mois d'avril est orienté à la baisse. Depuis janvier, le repli est de 1 %.
En avril 2019, les ventes de voitures neuves en Chine ont chuté de 14,9 %. Il s’agit du dixième mois consécutif de baisse pour le premier marché automobile mondial.
Au premier trimestre 2019, les ventes de diesel ont de nouveau reculé dans l'UE pour ne plus représenter qu’un tiers du total. Certains pays restent encore bien au-dessus de cette moyenne, tandis que l'électrique peine à décoller.
Avec une croissance de 2,6 % des immatriculations en avril 2019, le marché espagnol s'offre une parenthèse positive grâce aux loueurs. Cela ne suffit toutefois pas à inverser la tendance depuis le début de l'année.
Avec des ventes en repli de 4,1 % en avril, le marché anglais confirme un début d'année difficile où, comme en France ou en Espagne, le canal des particuliers est en forte baisse.
Avec des immatriculations en retrait de 1,1 % en avril 2019, le marché allemand peine toujours à se relancer. Depuis janvier, il reste stable avec 1,19 million d'immatriculations (-0,2 %).
Sur un marché VP européen morose au premier trimestre 2019, certaines marques ont tout de même tiré leur épingle du jeu. Des marques qui ne sont pas forcement attendues sur le devant de la scène.
Avec 74 894 unités au compteur, le marché des flottes affiche une progression significative de 15 % en avril. Depuis le mois de janvier, il dépasse les 293 000 immatriculations, un total en hausse de 8,4 %.
Le mois d'avril a permis au marché de l'occasion de se reprendre. Selon les premières estimations de AAA Data, il a progressé de 4,83 %, à 503 635 unités. Hormis les plus de 15 ans, tous les segments en profitent.
Nouveau mois maussade pour le marché français du VP. En avril 2019, les immatriculations ont affiché une relative stabilité, avec +0,4 %, malgré un canal des particuliers en forte chute. Les professionnels ont contrebalancé ce déclin.
Derrière la relative stabilité des immatriculations du mois d'avril (188 197 véhicules, +0,4 %), se cache une désaffection de la clientèle des particuliers et un boom des immatriculations tactiques.
Les transactions de véhicules d'occasion entre professionnels et particuliers, dans les cinq grands marchés européens, ont globalement vu le diesel perdre du terrain au premier trimestre 2019, selon les données d'Indicata, la filiale du groupe Autorola.
Le marché européen du véhicule particulier neuf poursuit sur sa tendance baissière en mars. Seuls quelques groupes ont su tirer leur épingle du jeu, dont Renault.
Sur le mois de mars 2019, le marché du véhicule d'occasion a pris du plomb dans l'aile. Le repli de 3,3 % a eu pour effet de ternir un début d'année brillant. Les VO ont finalement progressé de 0,7 % au cumul.
Sur un marché VN de plus en plus acquis à l'essence, les moteurs diesel parviennent à stabiliser leur part de marché à 62 %. Les véhicules électriques passent à 0,3 % de part de marché.
A la fin du mois de mars 2019, Renault et Peugeot trustaient les sept premières places du classement des véhicules les plus vendus au cumul de l'année.
Le marché espagnol du VN s'est contracté de 4,3 % au mois de mars. De fait, il a accentué la situation critique observée depuis le début de l'année. Au cumul du trimestre, les ventes reculent de 6,9 %.
Le début de l'exercice semble confirmer que le marché américain 2019 ne sera pas un grand cru. GM, FCA ou Toyota affichent des baisses comprises entre 3 et 7 %. Les pick-ups et SUV restent bien orientés alors que les berlines poursuivent leur dégringolade.
Alors que le début d'année 2019 s'inscrivait sur une courbe croissante, le marché du VO a connu un coup d'arrêt en mars. Les ventes ont été inférieures de 3,7 %, impactant de fait le cumul trimestriel.
Les immatriculations de voitures particulières roulant au diesel ont dévissé de 17,1 % au mois de mars, tombant ainsi à moins de 34 % de part de marché. Un déclin accéléré dont profitent les autres énergies, à commencer par l’essence.
Malgré un repli de 1 % en mars 2019, le premier marché européen affiche une relative stabilité au premier trimestre. Mais les incertitudes sont nombreuses pour la suite de l'année.
Avec 218 233 immatriculations cumulées au premier trimestre, un total en progression de 4,9 %, le marché des flottes a attaqué l’année 2019 pied au plancher. Un dynamisme porté aussi bien par les utilitaires légers que par les voitures particulières.
Avec 225 818 immatriculations en mars 2019, le marché français des VP a baissé de 2,3 % en données brutes. Après trois mois d'activité, 553 335 véhicules ont été mis à la route, soit 0,6 % de moins.
Les constructeurs automobiles n'ont pas fait le plein d'immatriculations chez les particuliers. Ce segment de marché est en baisse de presque 5 % sur les trois premiers mois de l'année 2019 et pèse au global 46 % des cartes grises.
Le cabinet d'études C-Ways anticipe un marché automobile en baisse de 2,5 % à 2,12 millions de véhicules. Les ventes aux sociétés et tactiques seraient en baisse. De son côté, le CCFA prévoit plutôt une stabilité d'un marché global à 2,17 millions d'unités.
Les ventes automobiles ont à nouveau reculé en Chine de 13,8 %, en février 2019, à 1,48 million d'unités. Pour tenter d'enrayer cette chute continue du marché, le gouvernement a annoncé quelques mesures. Suffisant ?
Après deux années de croissance, le marché russe a connu, en février 2019, une baisse de 3,6 % des immatriculations. Un début d'année difficile qui confirme les craintes d'un exercice 2019 plus délicat.
En février 2019, les immatriculations ont progressé de 1,4 % au Royaume-Uni. Comme ailleurs en Europe, l'essence domine le marché au détriment du diesel mais les énergies alternatives peinent à s'imposer.
Avec à peine plus de 100 000 unités commercialisées (- 8,8 %), le marché espagnol n'est pas arrivé à endiguer sa longue dégringolade. C'est un sixième mois consécutif de baisse de l'autre côté des Pyrénées.
Après une baisse de 1,4 % en janvier 2019, le marché allemand est reparti à la hausse en février avec une croissance de 2,7 %. Depuis le début de l'année, le premier marché d'Europe gagne 0,6 %.
Le marché de l'occasion confirme sa montée en puissance en février 2019 avec une hausse de 5,8 % à 456 972 unités. Une accélération portée par les VO de moins de 4 ans qui progressent de près de 11 %.
Porté par le dynamisme des utilitaires légers et le retour de la croissance du côté des voitures particulières, le marché des flottes a progressé de 5,6 % au mois de février, à 68 778 immatriculations. Il affiche 134 116 unités depuis janvier (+ 4,5 %).
Avec 479 428 immatriculations, l'ensemble du marché japonais gagne 1,2 % en février 2019. Nissan et Subaru sont en difficulté alors que Mitsubishi et Toyota gagnent du terrain.
La croissance de 2,1 % du marché des véhicules particuliers neufs cache en réalité une hausse des canaux tactiques au détriment de celui des particuliers. Décryptage.
En février 2019, le marché du véhicule neuf particulier a été marqué par des performances extrêmement contrastées selon les groupes et les marques. PSA fait tout de même l’unanimité en enregistrant la meilleure croissance.