Volkswagen dévoile sa berline électrique ID.7

La gamme ID de Volkswagen compte un nouveau membre : l'ID.7. En effet, la marque a dévoilé sa nouvelle berline 100 % électrique. Toujours basée sur la plateforme MEB du groupe, elle vient, en quelque sorte, remplacer la Passat, même si cette dernière va poursuivre sa carrière en carrosserie break.

L'ID.7 promet un rayon d'action encore jamais atteint chez Volkswagen. En effet, l'autonomie pourra dépasser les 700 km, selon le cycle WLTP, avec le modèle équipé de la batterie de 86 kWh. La "petite" batterie de 77 kWh permettra à la berline de couvrir jusqu'à 615 km.

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Elle sera équipée du nouveau moteur électrique fabriqué par le groupe qui développe une puissance de 210 kW, soit 286 ch. La marque a aussi soigné la recharge puisque l'ID.7 accepte jusqu'à 200 kW en charge rapide, de quoi passer de 10 à 80 % en une petite vingtaine de minutes.

Les tarifs ne sont pas encore connus, mais le constructeur a indiqué qu'il faudra compter au minimum 60 000 euros.

60 % des ventes en BtoB

Pour l'Europe, l'ID.7 sera produite dans l'usine allemande d'Emden, mais elle le sera aussi en Chine, dès cette année, et sur le site américain de Chattanooga en 2024. D'une longueur de près de 5 mètres, cette ID.7 sera, plus tard, déclinée dans une variante break.

En France, les commandes de cette ID.7, annoncée comme une grande routière, seront ouvertes en septembre prochain alors que les premières livraisons sont attendues pour le mois de novembre 2023. Un modèle qui pourrait faire une belle carrière dans l'univers professionnel.

Gerrit Heimberg, directeur de Volkswagen France, estime que les professionnels pourraient représenter 60 % des ventes du modèle. "Avec une telle autonomie, je pense que l'ID.7 va permettre de lever de nombreux freins" estime le directeur.

40 000 commandes en portefeuille

En attendant, VW France va pouvoir compter, à partir de fin juin, sur l'ID.3 revisitée. Plus globalement, la marque s'attend à une meilleure année 2023, après un exercice 2022 compliqué et cadencé par des problèmes de production.

Les usines ont aujourd'hui retrouvé des cadences plus importantes, mais quelques problèmes logistiques viennent encore entraver une pleine croissance. Cela étant, VW affiche des immatriculations en hausse de 21,1 % à la fin du premier trimestre dans l’Hexagone, soit 21 084 véhicules mis à la route.

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De plus, Volkswagen va également pouvoir compter sur un porte feuille à livrer de près de 40 000 modèles, soit environ 3,5 mois d'activité. Parmi eux, les électriques représentent entre 10 et 15 %. Une part qui va aller crescendo au regard des ambitions de la marque.

"Nous nous sommes fixés comme objectif pour 2030 d’atteindre une part de 80 % de véhicules électriques sur l’ensemble de nos ventes en Europe", a indiqué Thomas Schäfer, directeur général de la marque. "Dès 2033, Volkswagen ne construira plus que des véhicules électriques sur ses sites européens."

Pour Gerrit Heimberg, le vrai changement de braquet, notamment en France, se fera avec l'arrivée de l'ID.2, à moins de 25 000 euros, puis avec un petit SUV de même gabarit un peu plus tard.