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Skoda Enyaq Coupé iV : la carte du style

Publié le 5 octobre 2022

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Le SUV lancé en mai 2021 se décline aujourd'hui en une version coupé. Avec cette silhouette, Skoda inaugure aussi son premier modèle RS 100 % électrique. Il sera sur les routes de France début 2023.
Avec l’Enyaq iV, commercialisé depuis mai 2021, Skoda France affiche un taux de conquête de plus de 80 %.

Après l’Enyaq iV, lancé en mai 2021, Skoda continue d’étoffer sa gamme électrique avec la version coupé de son SUV. Il sera sur les routes de France début 2023 et plus largement, la marque tchèque lancera trois autres modèles à batterie d’ici 2026. Le troisième sera un SUV inspiré du concept Vision 7S, dé­voilé fin août, qui pose notamment les bases du futur design de Skoda. Ainsi armé, le constructeur souhaite que ces modèles électriques représentent 70 % de ses ventes européennes à l’horizon 2030.

 

En attendant, Skoda affiche une part de marché de 4,6 % en Europe et de 1,9 % en France, où l’objectif est de dépasser les 2 % en fin d’exercice. A fin septembre 2022, la marque totalisait 21 658 immatricula­tions dans l’Hexagone (‑ 10,2 %). Mais dans le contexte actuel de production perturbée, l’Enyaq affiche une belle per­formance avec 1 750 unités (+ 49,3 %), après les 2 152 en 2021.

 

 

Mais ce sont sur­tout les commandes engrangées, après 8 mois d’activité, qui témoignent de la bonne performance de l’Enyaq avec plus de 2 600 bons signés. Au‑delà des chiffres, l’Enyaq permet aussi à Skoda d’élargir son horizon avec plus de 80 % de conquête et notamment dans l’univers professionnel où le modèle a fait une belle percée.

 

Du style en restant pratique

 

Produit dans l’usine de Mlada Boleslav, en République tchèque, l’Enyaq Coupé devrait s’adjuger entre 20 et 25 % des ventes du modèle. Malgré sa silhouette fuyante à l’arrière, il n’oublie pas d’être pratique, puisque le coffre ne perd que 15 l (570 l) et la garde au toit à l’arrière est identique. L’habitacle est toujours aussi accueillant et les ambiances intérieures toujours bien servies par des matériaux de qualité.

 

 

Sous le capot, pas de révo­lution pour la gamme traditionnelle, avec des moteurs électriques de 132 kW (180 ch) et 150 kW (204 ch) pour les propulsions (60, 80) et 195 kW (265 ch) pour la version quatre roues motrices (80X). Ces mécaniques sont associées à des batteries de 58 kWh ou 77 kWh de capacité nette. De quoi annoncer une autonomie (WLTP) allant de 416 à 545 km.

 

Quant à la recharge, l’Enyaq embarque un chargeur de 11 kW et la puissance peut atteindre 135 kW (pour les 80, 80X et RS) en courant continu sur des bornes rapides (120 kW pour les 60). Ce chiffre est un peu en retrait par rapport à son cousin, le Volkswagen ID.5 GTX, qui peut encaisser jusqu’à 150 kW. Gageons que ce niveau de puis­sance pourra évoluer à l’avenir.

 

Premier modèle RS 100 % électrique

 

La particularité de cet Enyaq Cou­pé est qu’il est le premier modèle 100 % électrique à arborer le badge RS apparu pour la première fois en 1974. Dans cette configuration, le SUV développe 220 kW (300 ch), avec un moteur sur chaque essieu, et affiche un couple de 460 Nm. De quoi abattre le 0 à 100 km/h en 6,5 s et atteindre 180 km/h en pointe, les autres variantes étant bridées à 160 km/h. Avec la batterie de 77 kWh, l’autonomie homologuée de ce modèle avec plus de caractère est de 504 km.

 

Comme le reste de la gamme, le RS peut également compter sur le nouvel OS ME3, où l’interface a été améliorée. Mais ce logiciel optimisé permet surtout une meilleure gestion de l’énergie, faisant gagner une vingtaine de kilomètres d’autonomie. Les systèmes d’aide à la conduite sortent aussi gagnants de cette réécriture avec une conduite se­mi‑autonome améliorée, avec le Tra­vel Assist 2.5 qui est capable de maî­triser plus de situations de conduite. Le changement de voie automatisé, à partir de 90 km/h, fait aussi partie des nouvelles fonctionnalités.

 

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