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Mitsubishi Colt : bien armée

Publié le 9 octobre 2023

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Après l’ASX, Mitsubishi complète son offre sur le segment B avec la Colt. La citadine, très proche cousine de la Clio, ne manque pas d’arguments, notamment dans sa déclinaison hybride. Un modèle qui nourrit aussi les ambitions BtoB de la marque.
Mitsubishi Colt
Mitsubishi France escompte 2 500 à 3 000 ventes par an de la nouvelle Colt. ©Mitsubishi

Mitsubishi poursuit son opération reconquête. Après le lancement de l’ASX en mars 2023, le constructeur nippon peut aujourd’hui compter sur le retour de la Colt. Modèle embléma­tique de la marque apparu en 1962, elle revient en une 7génération qui doit tout à l’Europe. Un territoire où la citadine nippone a tout de même été écoulée à plus de 1,2 million d’exemplaires depuis son lancement en 1978.

 

Cette cuvée 2023, très étroi­tement dérivée de la Renault Clio, comme l’ASX l’est du Captur, vient compléter l’offre de Mitsubishi sur l’indispensable segment B. Vital même pour trouver sa place sur le marché français car ces citadines ont pesé 26,9 % des immatricula­tions au premier semestre 2023. Si l’on ajoute les B‑SUV (17,6 %), Mit­subishi peut ainsi toucher 44,5 % du marché.

 

Naturellement de quoi faire naître des envies de volume pour la marque aux diamants qui plafonne pour l’heure à 1 751 uni­tés (+ 9,2 %) à fin août 2023. L’ASX trouve peu à peu sa place avec 397 li­vraisons depuis le printemps.

 

La tendance est la même en Europe, où Mitsubishi comptabilise déjà 5 000 ASX et vise, en année pleine, 30 000 unités pour ce SUV comme pour la Colt. L’état‑major fran­çais estime que la citadine pour­rait atteindre 2 500 à 3 000 im­matriculations. L’objectif 2024 de la marque demeure la barre des 10 000 mises à la route.

 

L’atout hybride

 

Pour ce faire, la Colt peut notamment compter sur l’expertise française avec le système hybride E‑Tech de la Clio. Ce bloc bien connu, associant essence et électrique, brille par son agrément et son efficience. La petite nippone af­fiche ainsi des consommations WLTP comprises entre 4,2 et 4,5 l pour des émissions de CO2 variant de 94 à 102 g/km. Des valeurs vraiment attei­gnables au quotidien.

 

La Colt est conçue sur le système hybride E-Tech de la Clio. ©Mitsubishi

 

La gamme est complétée par deux moteurs essence (1.0 MPi de 67 ch et 1.0 MPi Turbo de 91 ch), très importants également, car ce type de mécaniques représente encore 68 % des ventes du segment. Le diesel a quasiment disparu du marché (5 %) au profit des énergies alterna­tives (27 %). Dans cette catégorie, les hybrides HEV sont en tête avec 36 %, devant les électriques (33 %). Les par­ticuliers pourront être séduits par cette offre, mais Mitsubishi France veut aus­si clairement jouer la carte du BtoB.

 

Développer le BtoB

 

Mitsubishi et son réseau peuvent maintenant proposer une gamme élec­trifiée étendue à même de répondre à de nombreux besoins des profession­nels, mais aussi une large palette de fi­nancements grâce à l’accord signé avec Mobilize Financial Services.

 

En plus de la Space Star sur un segment A que de nombreux constructeurs ont déser­té, avec les Colt, ASX et Eclipse Cross, Mitsubishi couvre donc l’ensemble du segment B et une partie du C‑SUV (21 % des immatriculations en France au premier semestre) avec l’Eclipse Cross PHEV.

 

Un segment C im­portant en France, mais primordial en Europe, qui va encore être étoffé en 2025 avec l’arrivée d’un véhicule 100 % électrique issu d’une collabo­ration avec l’Alliance. Seule ombre au tableau de ce plan de relance, le L200. En effet, la nouvelle génération du pick‑up, déjà une réalité commerciale en Asie, n’est pas attendue en Europe. Faute d’électrification.

 

Mitsubishi Colt

Les derniers dispositifs de sécurité standard, tels que la reconnaissance des panneaux de signalisation ou l'assistance au maintien de la trajectoire, sont disponibles sur toutes les versions de la Colt. ©Mitsubishi

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