Mercedes-Benz Classe E : concentré de technologies
Si l’on ne devait retenir qu’un seul modèle qui reflète l’âme de Mercedes‑Benz, ce serait indéniablement la Classe E.
D’ailleurs, le constructeur remonte loin dans le temps pour asseoir cette réputation puisqu’il fixe les origines de sa grande routière à la Série 138, née en… 1936 et première voiture de tourisme au monde à être équipée d’un moteur diesel.
Si l’on suit l’arbre généalogique de Mercedes‑Benz, la Classe E version 2024 serait donc la onzième génération de cette longue lignée.
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Sans remonter aussi loin dans le temps – l’appellation "Classe E" est apparue il y a trente ans lors du restylage de la Série 124 (1985‑1996) –, la Classe E reste une valeur sûre. Et cette nouvelle génération perpétue la tradition.
À l’heure des SUV et des modèles électriques, Mercedes‑Benz croit encore aux berlines et aux moteurs thermiques, à leur agrément de conduite, à leurs performances et à leur longue autonomie, un critère indispensable pour les gros rouleurs que sont les conducteurs de Classe E.
Si bien que sa gamme paraît certes aujourd’hui iconoclaste, mais pragmatique. Elle intègre, en effet, un bloc essence de 204 ch (200) et deux diesel, un 4 cylindres de 197 ch (220d) et un 6 cylindres de 367 ch (450d). Tous ces moteurs disposent d’une hybridation légère composée d’un alterno‑démarreur de 23 ch.
En parallèle, la voiture est bien inscrite dans son époque avec une offre hybride rechargeable essence et diesel, cette dernière étant unique sur le marché.
Les 300e (204 ch en thermique), 400e (252 ch) et 300de (197 ch) reçoivent en plus un bloc électrique de 129 ch et une batterie de 25,4 kWh, ce qui donne une autonomie de 84 à 118 km selon les versions. Ces PHEV disposent d’un chargeur DC de 55 kW. La recharge de 10 à 80 % se fait en seulement 20 min, une offre inédite sur cette technologie.
Si la Classe S reste le vaisseau amiral du constructeur, la Classe E n’a pas du tout à rougir de la comparaison. À commencer par son écran XXL, appelé Superscreen MBUX : ce système intègre un écran central tactile de 14,4’’ ainsi qu’un second, lui aussi tactile, de 12,3’’ pour le passager avant afin qu’il puisse accéder à de nombreuses applications ou regarder un film.
Notre choix s’est porté sur la Classe E 220d, car la marque pense que cette motorisation représentera la grande majorité des ventes. Disponible en deux ou quatre roues motrices (comme l’ensemble de la gamme, sauf la 200), elle affiche une consommation de 4,8 à 5,7 l/100 km (125 à 143 g/km de CO2).
Un confort irréprochable
Si l’on a de moins en moins l’habitude d’entendre un moteur diesel au démarrage, force est de constater que le silence est d’or une fois sur l’autoroute, son terrain de prédilection. La boîte à 9 rapports, bien qu’un peu lente, se montre très agréable, avec des passages tout en douceur, ce qui bizarrement n’a pas été le cas lors d’un rapide essai, dans tous les sens du terme, de la version 400e.
Évidemment, le confort est irréprochable, tout comme l’insonorisation et le traitement des suspensions rend la Classe E très rassurante, d’autant plus qu’elle peut être équipée de la suspension Airmatic et des roues arrière directrices.
Composée de trois niveaux de finition, la gamme de la Classe E commence à partir de 64 750 euros (67 900 euros pour la 220d) pour finir à 96 650 euros pour la version 450d 4Matic. Les déclinaisons break et surélevée All‑Terrain sont également au catalogue.
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