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Mercedes-Benz Classe E : concentré de technologies

Publié le 20 décembre 2023

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
Si la tendance est aux SUV et aux modèles 100 % électriques, Mercedes-Benz montre qu’avec la nouvelle génération de la Classe E, les routières ont encore leurs mots à dire. Même dans leurs versions thermiques.
La Mercedes‑Benz Classe E est disponible en essence, diesel et hybride rechargeable. ©Mercedes-Benz

Si l’on ne devait retenir qu’un seul modèle qui reflète l’âme de Mercedes‑Benz, ce serait indéniablement la Classe E.

 

D’ailleurs, le constructeur remonte loin dans le temps pour asseoir cette réputation puisqu’il fixe les origines de sa grande routière à la Série 138, née en… 1936 et première voiture de tourisme au monde à être équipée d’un moteur diesel.

 

Si l’on suit l’arbre généalogique de Mercedes‑Benz, la Classe E ver­sion 2024 serait donc la onzième géné­ration de cette longue lignée.

 

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Sans remonter aussi loin dans le temps – l’appellation "Classe E" est apparue il y a trente ans lors du restylage de la Série 124 (1985‑1996) –, la Classe E reste une valeur sûre. Et cette nouvelle génération perpétue la tradition.

 

À l’heure des SUV et des modèles élec­triques, Mercedes‑Benz croit encore aux berlines et aux moteurs ther­miques, à leur agrément de conduite, à leurs performances et à leur longue autonomie, un critère indispensable pour les gros rouleurs que sont les conducteurs de Classe E.

 

©Mercedes-Benz

 

Si bien que sa gamme paraît certes aujourd’hui icono­claste, mais pragmatique. Elle intègre, en effet, un bloc essence de 204 ch (200) et deux diesel, un 4 cylindres de 197 ch (220d) et un 6 cylindres de 367 ch (450d). Tous ces moteurs dis­posent d’une hybridation légère com­posée d’un alterno‑démarreur de 23 ch.

 

En parallèle, la voiture est bien ins­crite dans son époque avec une offre hybride rechargeable essence et diesel, cette dernière étant unique sur le mar­ché.

 

Les 300e (204 ch en thermique), 400e (252 ch) et 300de (197 ch) re­çoivent en plus un bloc électrique de 129 ch et une batterie de 25,4 kWh, ce qui donne une autonomie de 84 à 118 km selon les versions. Ces PHEV disposent d’un chargeur DC de 55 kW. La recharge de 10 à 80 % se fait en seu­lement 20 min, une offre inédite sur cette technologie.

 

©Mercedes-Benz

 

Si la Classe S reste le vaisseau amiral du constructeur, la Classe E n’a pas du tout à rougir de la comparaison. À commencer par son écran XXL, appe­lé Superscreen MBUX : ce système in­tègre un écran central tactile de 14,4’’ ainsi qu’un second, lui aussi tactile, de 12,3’’ pour le passager avant afin qu’il puisse accéder à de nombreuses appli­cations ou regarder un film.

 

Notre choix s’est porté sur la Classe E 220d, car la marque pense que cette motorisation représentera la grande majorité des ventes. Disponible en deux ou quatre roues motrices (comme l’ensemble de la gamme, sauf la 200), elle affiche une consom­mation de 4,8 à 5,7 l/100 km (125 à 143 g/km de CO2).

 

Un confort irréprochable

 

Si l’on a de moins en moins l’habitude d’entendre un moteur diesel au démarrage, force est de constater que le silence est d’or une fois sur l’autoroute, son terrain de prédilection. La boîte à 9 rapports, bien qu’un peu lente, se montre très agréable, avec des passages tout en douceur, ce qui bizarrement n’a pas été le cas lors d’un rapide essai, dans tous les sens du terme, de la ver­sion 400e.

 

Évidemment, le confort est irréprochable, tout comme l’insonori­sation et le traitement des suspensions rend la Classe E très rassurante, d’au­tant plus qu’elle peut être équipée de la suspension Airmatic et des roues arrière directrices.

 

Composée de trois niveaux de finition, la gamme de la Classe E commence à partir de 64 750 euros (67 900 euros pour la 220d) pour finir à 96 650 euros pour la version 450d 4Matic. Les déclinai­sons break et surélevée All‑Terrain sont également au catalogue.

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