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Constructeurs

L’actualité automobile de la semaine du 27 au 31 octobre 2008

Publié le 31 octobre 2008

Par Alexandre Guillet
5 min de lecture
ALLEMAGNE ConstructeursOpel s'oppose à un rapprochement GM-Chrysler… Klaus Franz, président du comité d'entreprise d'Opel, a confié qu'une fusion...
ALLEMAGNE ConstructeursOpel s'oppose à un rapprochement GM-Chrysler… Klaus Franz, président du comité d'entreprise d'Opel, a confié qu'une fusion...
...entre General Motors et Chrysler serait "une catastrophe absolue". "General Motors ne ferait ainsi qu'aggraver ses propres problèmes. Chrysler ne possède rien que GM n'a déjà", juge-t-il.
> Handelsblatt

…et réaffirme

Le "Contrat d'avenir"

Par ailleurs, un porte-parole de la marque à l'éclair rappelle que dans le respect du "contrat d'avenir", l'emploi est garanti jusqu'en 2010 dans les usines allemandes. Signé en 2005, cet accord entre constructeur et syndicat ne peut être remis en cause par les difficultés rencontrées actuellement par General Motors. Aucun plan de suppressions d'emplois n'est donc à craindre sur les sites de Rüsselsheim, Kaiserslautern, Bochum et Eisenach qui emploient 25 670 personnes.
> Automobilwoche

ITALIE

Constructeurs

Fiat retarde son rachat de Ferrari

Fiat a différé de deux ans la possibilité de lever son option de rachat de Ferrari. Une opération qui concerne 5 % du capital de la marque sportive actuellement aux mains du fonds d'investissement Mubadala d'Abou Dhabi. Fiat avait en effet cédé cette participation à Mubadala en 2005 pour un montant de 114 millions d'euros. La vente était assortie d'une option de rachat applicable jusqu'au 24 juillet 2008.
> Il Sole-24 Ore

ESPAGNE

Politique

Zapatero cherche à protéger les usines espagnoles

José Luis Rodriguez Zapatero s'est dit inquiet de la situation des implantations Nissan et Renault en Espagne. L'une a confirmé un plan social à Barcelone concernant 1 680 personnes, la seconde laisse planer une menace sur les chaînes de Valladolid. Le chef de l'exécutif espagnol s'est donné "trois semaines" de réflexion pour trouver une solution en collaboration avec Nicolas Sarkozy.
> Les Echos

ROYAUME-UNI

Production

Usines à plein régime

La production de voitures au Royaume-Uni a augmenté en septembre et sur les neuf premiers mois de 2008. 142 606 voitures ont été fabriquées dans le pays le mois dernier (+ 2,4 %) et 1 181 000 entre janvier et septembre (+ 4,2 %). La production pour l'exportation a augmenté de 5,6 % en septembre, à 110 328 unités, et de 5,3 % sur les neuf premiers mois de l'année, à 904 557 unités. En revanche, la production destinée au marché local a diminué de 7,4 % le mois dernier, à 32 278 unités, portant le volume depuis le début de l'année à 276 577 unités, en baisse de 0,7 %. De bons résultats qui devraient s'inverser dans les prochains mois, a recadré la SMMT (association des constructeurs et distributeurs).
> Automotive News Europe

NORVEGE

Constructeurs

Tata parie sur l'électrique

Tata poursuit ses investissements. Le constructeur indien vient de prendre 50,3 % dans la société norvégienne Milj Grenland Innovasjon. Une opération stratégique qui offre des perspectives de commercialisation de la citadine, Indica, en version électrique dès 2009 sur le marché européen.
> Les Echos

ETATS-UNIS

Financement

GMAC révise sa politique de crédit

Le groupe de services financiers GMAC, filiale à 49 % de General Motors, va restreindre l'octroi de prêts destinés à l'achat d'automobiles "en raison de l'instabilité sur les marchés boursiers et financiers". GMAC accordera des crédits automobiles "uniquement aux emprunteurs à très faibles risques", a précisé le groupe, ajoutant que l'accès aux capitaux était de plus en plus difficile.
> Automotive News

Usine

GM Janesville baisse le rideau

C'est avec plusieurs mois d'avance sur le calendrier prévu que General Motors a annoncé la cession d'activité dans l'usine d'assemblage de Janesville (Wisconsin), le 23 décembre prochain. L'usine, spécialisée dans la production de tout-terrain (GMC Yukon et Chevrolet Suburban), emploie environ 1 200 salariés. Le constructeur fermera par ailleurs au dernier trimestre de 2009 une usine d'emboutissage à Grand Rapids (Michigan), qui fabrique diverses pièces pour des pick-up et des tout-terrain. La décision affectera 1 340 salariés. Une partie des effectifs pourrait se voir proposer des emplois dans d'autres usines du constructeur.
> Herald Tribune

JAPON

Constructeurs

Ford-Mazda, séparation amorcée

Nouveau symbole de la santé financière précaire des Big Three : Ford s'apprêterait à revendre des parts de Mazda. Une source proche de l'affaire précise que Ford céderait 20 % des 33,4 % de parts que le constructeur possède, dont 5 % à Hiroshima Bank. Le constructeur, qui aurait à ce titre mandaté des assureurs et des maisons de négoce, pourrait en faire l'annonce officielle courant novembre. Ford est actionnaire de Mazda depuis 1970. Nissan serait alors le dernier japonais à capitaux étrangers.
> Kyodo News, Nikkei, NHK

MONDE

R&D

L'Europe fait main basse sur la recherche 

Bilan 2007 : les Européens investissent plus dans la R&D que les Américains. Une première. Bien que les entreprises d'outre-Atlantique trustent toujours les premières places mondiales (dont GM 2e, Ford 7e), des constructeurs comme VW (9e) ou Daimler (10e) se font le symbole d'une Europe conquérante sur le secteur de la technologie. En 2007-2008, les sociétés européennes ont consacré 120 milliards d'euros, dont 24 % pour l'automobile seule (1er poste de dépense). D'ailleurs si on y ajoute Toyota (4e), ce sont 5 constructeurs automobiles qui apparaissent dans le top 10.
> Les Echos

Pétroliers

Retour d'un baril à 100 dollars ?

Les pays de l'Opep cherchent un moyen d'enrayer la chute des prix du baril. A quelques jours de la réunion extraordinaire, l'actuel président du cartel, l'Algérien Chakib Khelil, reconnaît qu'une diminution de la production reste une solution envisageable. L'Opep estime en effet que la demande mondiale aurait déjà reculé de 2 millions de barils par jour. Un scénario  qui n'est pas sans risque pour l'économie des pays occidentaux qu'un baril à plus de 100 dollars dès lors en proie à une stagflation.
> La Tribune

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