DS : un SUV électrique pour sortir la tête de l’eau ?
DS Automobiles ne représente plus grand chose à l’échelle du groupe Stellantis. La marque premium n’a immatriculé que 30 634 véhicules en Europe à fin octobre 2024, un volume en repli de 22,9 %. C’est moins qu’Alfa Romeo et Lancia, respectivement à l’origine de 34 424 et 31 021 mises à la route depuis janvier.
Quant à la comparaison avec la concurrence premium allemande, elle s’avère totalement vaine. DS Automobiles ne parvient pas à imprimer sa griffe auprès de la clientèle aisée. Sa gamme réduite et vieillissante ne l’aide pas vraiment dans son développement.
Ajoutons que la marque réalise 50 % de ses volumes en France. À fin octobre, elle a immatriculé 15 523 véhicules dans l’Hexagone (-24,8 %), ce qui traduit un déficit de notoriété et d’intérêt à l’échelle européenne. Le flop de la DS9 illustre à lui seul les limites d’un blason sans réel fil conducteur.
750 km d'autonomie
La bonne nouvelle pour DS Automobiles est l’arrivée d’un nouveau produit. Il s’agit d’un SUV coupé électrique, à l’inclinaison du toit très particulière. "À travers sa nouvelle création, la marque a créé des lignes d’un nouveau genre tout en conservant les attributs fondamentaux qui ont forgé le succès des SUV coupés", peut-on lire dans le communiqué diffusé par DS.
Au-delà du style, c’est l’autonomie de ce modèle que la marque met en avant. Celle-ci s’élève à 750 km, soit 50 km de plus par exemple que le Peugeot e-3008 grande autonomie. L’aérodynamique, un élément clé pour moins consommer, a été soignée. "Chaque pièce de carrosserie a été testée en soufflerie", assure la marque, qui revendique un Cx "remarquable" de 0,24. À titre de comparaison, le 3008 est à 0,28.
DS Automobiles n’en dit guère plus à ce stade. Rendez-vous est donné d’ici la fin de l'année 2024 pour en savoir davantage sur ce modèle qui redonnera, peut-être, un nouvel élan à la marque.
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