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Citroën ë-Berlingo : l’électrique en famille

Publié le 20 décembre 2021

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Référence parmi les ludospaces, le Berlingo souhaite le rester dans sa version électrique. Citroën compte d’ailleurs que cet ë‑Berlingo (VP et VUL) représente 20 % des ventes du modèle dès 2022.
Lancée en 2018, cette troisième génération du Berlingo s’est déjà vendue à plus de 176 000 unités dans le monde.

Sans attendre l’ë‑C3, annon­cée pour 2023 sur la nouvelle plateforme STLA Small, Citroën accélère réellement sur l’élec­trification de sa gamme. En plus des VUL, qui disposent tous d’une ver­sion électrique, l’offre VP commence à être conséquente avec les Berlingo, SpaceTourer et C4 déjà convertis aux batteries. Toutefois, après 11 mois d'activité en 2021, la marque aux che­vrons n’a immatriculé que 2 786 VE en France, soit 1,9 % de ses ventes. Les hy­brides rechargeables ont atteint 4,5 %, avec 6 643 unités. La part des modèles électriques est toutefois appelée à gran­dir avec la montée en puissance de l’ë‑Berlingo qui vient d’arriver dans les concessions.

 

Volume et modularité sont préservés

 

Incontournable dans la catégorie des ludospaces, avec plus de 2 millions de ventes depuis 1996, le Berlingo passe donc à l’électrique, avec le modèle de troisième génération lancé en 2018. Sans surprise, il reprend les éléments techniques de l’ex‑groupe PSA, à savoir une batterie de 50 kWh et un moteur de 100 kW (136 ch). De quoi offrir à l’ë‑Berlingo une autonomie théorique de 280 km avec une charge. Cela pa­raît peu, mais le constructeur affirme que 80 % des utilisateurs font moins de 200 km par jour. Dans la même confi­guration, l’ë‑C4, qui s’adjuge 15 % des ventes de la compacte, propose jusqu’à 350 km, notamment grâce à un meil­leur aérodynamisme.

 

 

Mais le Berlingo a d’autres avantages. Il conserve l’en­semble de ses atouts avec un volume et une modularité qui ne changent pas. Il est aussi disponible en deux longueurs, M avec 4,40 m et XL avec 4,75 m, cette dernière version pouvant recevoir deux sièges supplémentaires. Au chapitre de la recharge, l’ë‑Berlingo peut retrouver 80 % de son autonomie en 30 min sur une borne rapide et faire le plein en 5 h sur une de 11 kW.

 

20 % des ventes en 2022

 

L’habitacle est identique à celui de la ver­sion thermique, à l’exception de l’ins­trumentation qui devient digitale. On retrouve 18 Adas, mais aussi l’affichage tête haute, ainsi que trois modes de conduite qui permettent de faire varier la consommation d’énergie. En mode Eco, la puissance du moteur est limitée à 60 kW (81 ch) et le couple à 190 Nm. Ces chiffres passent à 80 kW (108 ch) et 210 Nm en mode Normal. C’est en mode Power que l’ë‑Berlingo retrouve la totalité de ses forces.

 

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Dans tous les cas, le silence est naturellement au ren­dez‑vous et le confort y gagne. Les par­ticuliers y seront sensibles comme les professionnels. En effet, en considérant les versions VP et VUL, Citroën sou­haite que cette variante électrique re­présente 20 % des ventes du modèle dès 2022. La marque estime qu’il y a une vraie opportunité, notamment dans le BtoB, avec ce véhicule mais aussi avec l’ë‑SpaceTourer (9 places) et son rayon d’action pouvant grimper à 330 km. Rappelons plus largement que Citroën souhaite que les véhicules 100 % élec­triques constituent 30 % de ses transac­tions en 2025 et 70 % en 2030.

 

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