Audi Q4 e-tron : l’envol électrique
La feuille de route d’Audi est claire. D’ici 2025, la marque aux anneaux va mettre sur le marché pas moins de 20 modèles à batterie. "Aujourd’hui, nous avons plus de modèles 100 % électriques à lancer que de thermiques", appuie Lahouari Bennaoum, directeur général d’Audi France. Le dernier brûlant de l’essence prendra la route en 2026.
L’arrivée du Q4 e-tron dans les concessions, le 8 juillet 2021, a donc marqué un jalon important. En effet, après les e-tron et e-tron GT, des véhicules aux tarifs plutôt élitistes, Audi débarque sur le segment des SUV compacts 100 % électriques, où le potentiel de vente est bien supérieur, malgré une concurrence déjà nombreuse. Pour les six mois de commercialisation en 2021, Audi France vise 1 300 unités du Q4 e-tron et de sa déclinaison Sportback.
De 310 à 513 km d’autonomie
Le Q4 e-tron utilise la plateforme MEB du groupe VW, comme le Volkswagen ID.4 et le Skoda Enyaq. Logiquement, le SUV aux anneaux affiche des caractéristiques techniques proches de celles de ses cousins. Ainsi, dans sa version 35, le Q4 dispose d’un moteur de 170 ch sur le train arrière, offrant un couple de 310 Nm, et d’une batterie à la capacité utile de 52 kWh (55 kWh bruts), permettant d’atteindre une autonomie comprise entre 310 et 336 km. Ce modèle encaisse une puissance de charge de 100 kW en courant continu et de 7,4 kW en courant alternatif.
Le Q4 e-tron 40 propose, lui, un moteur de 204 ch, toujours à l’arrière, et une batterie à la capacité nette de 77 kWh (82 kWh bruts), allongeant le rayon d’action, avec une autonomie en cycle mixte oscillant entre 472 et 513 km. Dans cette configuration, le système électrique accepte jusqu’à 125 kW en continu et 11 kW en alternatif. De quoi faire le plein en une trentaine de minutes avec la borne la plus puissante et en 7 h 30 en 11 kW.
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Enfin, Audi oblige, la gamme compte une version Quattro. Le Q4 e‑tron 50 Quattro gagne un moteur à l’avant faisant grimper la puissance à 299 ch et le couple à 460 Nm. La batterie est toujours de 77 kWh pour une autonomie annoncée variant de 412 à 478 km.
Au chapitre du style, pas de bouleversements. Audi a conservé son langage stylistique tout en l’adaptant à l’électricité, comme en témoigne la calandre Single Frame qui est maintenant pleine. C’est finalement à l’arrière, avec le bandeau lumineux, que les changements sont les plus visibles par rapport à la gamme de SUV traditionnels. Dans l’habitacle, les adeptes de la marque ne seront pas perdus avec une instrumentation digitale assez proche de celle des modèles existants. La liste des Adas est également au diapason et l’on note l’arrivée de l’affichage tête haute avec réalité augmentée. Enfin, grâce à la plateforme MEB et son empattement de 2,76 m, le Q4 dispose d’autant d’espace dans l’habitacle qu’un Q5 qui est pourtant plus long de 10 cm.
2/3 des ventes aux pros
La gamme, qui débute à 42 800 euros, est constituée de quatre finitions, mais le mix devrait être dominé à 75 % par celle baptisée S Line, le 3e niveau. De plus, la marque lancera bientôt une déclinaison Business (affichant 265 ch) destinée aux professionnels, canal qui devrait s’adjuger deux tiers des ventes du modèle. Durant l’automne, la gamme va s’enrichir de la version coupé Sportback, qui sera facturée 2 000 euros de plus.
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