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Qovoltis veut recruter pour innover

Publié le 6 mai 2021

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Lauréat 2021 du Grand Prix ACF Autotech, le fournisseur de solutions de recharge pour véhicules électriques voit s'ouvrir un horizon de projets. Ehsan Emami, le président-fondateur de Qovoltis, nous fait part de ses ambitions.
Les ambitions volumétriques de 2021 ont été revues à la baisse en raison de la crise et du retard pris chez les clients.

 

Qovoltis va poursuivre ses investissements dans l'innovation. Moins d'un mois après son triomphe au Grand Prix ACF Autotech, le président-fondateur, Ehsan Emami, confie qu'il va procéder à des recrutements pour continuer à innover. Lui qui se fait une place dans le paysage des fournisseurs de solutions de recharge intelligentes pour véhicules électriques entend rester une figure de proue technologique.

 

"Nous sommes arrivés tard sur le marché, mais nous avons adopté les technologies les plus modernes qui répondent aux normes récentes", positionne-t-il humblement son offre. La vingtaine de salariés actuelle de Qovoltis sera donc rejointe par de nouveaux venus. Et il ne sera pas question d'ingénieur uniquement, complète Ehsan Emami. Il souhaite aussi trouver des compétences pour partir à l'international.

 

Sa victoire au soir du 15 avril dernier lui a apportera une prime de 25 000 euros et surtout de nouvelles connexions avec le monde des affaires. Entouré des sponsors de l'événement organisé par l'Automobile Club de France, Ehsan Emami va mettre à profit ces soutiens pour accroître le rayonnement de son entreprise. "Nous sommes désormais perçus comme une start-up qui réussit et cela va nous ouvrir des portes", se réjouit par avance le fondateur de Qovoltis, dont le principal argument est de favoriser l'optimisation des coûts de recharge.

 

7 000 bornes fin 2021

 

Les parkings collectifs sont les terrains de jeu privilégiés de la start-up française. Les solutions de Qovoltis supervisent les infrastructures grâce à un algorithme qui, à distance, effectue tous les calculs pour programmer les niveaux de puissance demandée par les bornes. Ainsi, en fonction des besoins de chaque véhicule et des demandes des conducteurs, mais aussi en fonction de la tarification officielle des énergéticiens, le système optimise les cycles et permet une maîtrise de la facture. "Notre prochaine évolution consistera à pouvoir indiquer une heure estimée de fin de chargement", révèle Ehsan Emami.

 

Le rythme de déploiement a été freiné par la pandémie et ses effets sur les prises de décision des clients. Si bien que l'ambition initiale d'animer un parc de 7 000 bornes à fin 2021 a été largement revu à la baisse. Les 200 bornes installées seront complétées de 300 autres implantations dans les semaines à venir. Au terme de l'année, Qovoltis pense compter 1 000 équipements sur le territoire. Le risque d'une baisse des aides à la réalisation des travaux en octobre prochain, comme le pressent Ehsan Emami, laisse planer un doute sur l'évolution du rythme. "Je pense qu'il faut aller vers une systématisation du pré-équipement des parkings, milite l'ingénieur de formation, ainsi les frais de génie civil ultérieurs s'en trouveront nettement réduits".

 

Ce message, le président-fondateur le porte auprès de ses clients. Les entreprises disposant d'aires de stationnement publiques sont en tête de liste. Les grands loueurs, les gestionnaires de flotte et les constructeurs abordés sont aussi sensibilisés à cet enjeu par Ehsan Emami.

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