Objectif 3 500 commandes et 70 concessions pour Maxus en 2025
Lors du lancement de Maxus Motors France fin 2023, Antoine Maria, son directeur général, ambitionnait 2 000 commandes dès 2024 et la constitution d’un réseau de 50 concessions, et même 70 à l’issue du premier trimestre de l’année écoulée.
Ces objectifs n’ont pas été atteints, pour diverses raisons. Le constructeur chinois de véhicules utilitaires légers, propriété du groupe SAIC, a terminé l’année à 1 500 commandes, dont 1 000 ont été honorées. Quant au réseau, il se composait à fin décembre de 40 sites.
"C’est en deçà de ce que nous avions prévu initialement, reconnaît le dirigeant. Nous avons certains modèles qui ont été lancés plus tard que prévu, comme l’eDeliver 5 que nous attendions pour le mois de juin et qui est finalement arrivé en octobre."
3 500 commandes en 2025
Sur la partie réseau, l’équipe de Maxus Motors France a dû composer avec la concurrence des autres marques chinoises désireuses de s’implanter dans l’Hexagone. "Les showrooms ne sont pas extensibles et les investisseurs doivent faire des arbitrages, parfois entre une marque comme Maxus qui propose des utilitaires et une marque comme XPeng qui propose des voitures premium", observe Antoine Maria.
Le directeur général, qui se dit malgré tout satisfait de son premier bilan, a par ailleurs constaté qu’une certaine inquiétude gagnait les investisseurs quant à leur trésorerie pour 2025. Chez certains, l’heure n’est donc pas à l’ouverture à de nouvelles marques.
Désormais à la tête d’une gamme complète, composée de cinq produits, Maxus Motors France entend réellement prendre son envol en 2025. Antoine Maria vise les 3 500 commandes et compte bien atteindre cette fois-ci la barre des 70 concessions.
Sur ce dernier point, rappelons que le constructeur vient d’annoncer l’arrivée des groupes Suma, Sofibrie et LG parmi les distributeurs Maxus. Le groupe Car Avenue s’apprête également à rejoindre l’aventure.
Strasbourg, Toulouse et Bordeaux dans le viseur
Antoine Maria compte également sur les distributeurs déjà sous contrat pour ouvrir de nouveaux sites, à l’image du Jean Lain Mobilités qui pourrait développer la marque dans sa zone de prédilection, les Alpes. "Nous espérons voir émerger des plaques Maxus avec trois, quatre ou cinq concessions", confie le directeur général.
Actuellement, Maxus couvre 40 % du territoire avec, pour principales zones blanches, le centre de la France et l’arc méditerranéen. Cela va évoluer en 2025. Trois grandes villes restent également à investir : Strasbourg, Toulouse et Bordeaux. Antoine Maria a bon espoir d’annoncer les distributeurs qui y officieront d’ici la fin du premier semestre.
Pour les commandes, Maxus pourra donc s’appuyer sur une gamme complète et qui va continuer de s’enrichir. Le pick-up e-Terron9 est sur le point d’être lancé, tout comme la version 4x4 de l’eDeliver7. Sont également attendues les versions transport de personnes (cabines approfondies dix places) sur l’eDeliver5.
Antoine Maria table enfin sur un mix électrique de 40 % en 2025, contre 33 % en 2024. "Nous faisons déjà beaucoup mieux que le marché, qui tourne à moins de 10 % d’électrique", souligne-t-il. Toujours avec l’objectif de faire des ventes rentables, "sans pousser de la tôle".
L’autre grand sujet de ce début d’année sera la nomination du partenaire financier qui opèrera en marque blanche pour la captive de la marque. Celui-ci sera annoncé début février pour un début des opérations le 1er avril.
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