Moteur de la dernière chance pour la DS9 ?

Quel avenir pour la DS9 ? La question se pose au regard des chiffres d’immatriculations. Depuis ses débuts en France au printemps 2021, la routière premium de DS a été écoulée à 471 reprises. Un maigre butin pour la marque française, qui fait pâle figure avec ce modèle face aux références allemandes que sont la BMW Série 5 (950 ex.), l’Audi A6 (1 407 ex.) et la Mercedes-Benz Classe E (1 514 ex.). Pire, sur le canal BtoB censé constituer l’un de ses principaux débouchés, la DS9 n’a été immatriculée qu’à 13 reprises en tout et pour tout.

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Afin de remédier à ce flop, DS complète la gamme de motorisations hybrides rechargeables avec une version E-Tense 250, en plus des propositions E-Tense 225 et E-Tense 4x4 360. Cette nouvelle offre combine un moteur 4 cylindres PureTech essence de 200 ch, un moteur électrique de 80 kW (110 ch) et une batterie de 15,6 kWh, contre 11,6 kWh pour les autres PHEV. Le plein de courant s’effectue en 2h23 avec le chargeur embarqué de 7,4 kW.

A partir de 58 000 euros

Cette plus grande capacité de stockage d’électricité se traduit par une autonomie en tout électrique plus importante, de 61 km en cycle WLTP. La DS9 bénéficie ainsi d’une homologation attractive de 26 g/km de CO2 et 1,1 l/100 km. Pour les entreprises, insiste la marque, les avantages fiscaux qui en découlent sont triples : exonération de la première composante de la TVS, plafond d’amortissement de 20 300 euros sur le véhicule et possibilité de déduire le coût de la batterie (9 100 euros HT).

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En termes de performances, la DS9 E-Tense 250 atteint une vitesse maximale de 240 km/h, limitée électroniquement, et peut monter à 135 km/h avec le seul moteur électrique. Reste maintenant à convaincre les potentiels acheteurs de débourser 58 000 euros pour la version Performance Line + et 60 900 euros pour la version Rivoli +.