L’Avere-France alerte sur la suppression du bonus pour les entreprises
Le décret du mardi 13 février 2024 a acté la fin du bonus écologique pour les personnes morales, autrement dit les flottes privées et publiques. Cette prime permettait notamment aux entreprises de bénéficier d’une aide financière pouvant s’élever jusqu’à 3 000 euros, pour l’achat d’un véhicule électrique de moins de 47 000 euros.
A lire aussi : Fin du bonus : le secteur des flottes pris de court
La suppression du bonus a donc surpris de nombreux acteurs de la filière, à commencer par l’Avere-France. L’association nationale pour le développement de la mobilité électrique a en effet tiré la sonnette d’alarme, en alertant sur les conséquences que cette décision pourrait avoir sur les professionnels et sur le marché du véhicule électrique.
Un coup de frein pour la transition des entreprises vers l’électrique
Dans un communiqué, l’Avere-France a ainsi fait part de son inquiétude sur cette décision, qu’elle qualifie de "coup de frein pour la transition des entreprises vers l’électrique". Selon l’association, la fin du bonus écologique pourrait ralentir la croissance du marché du véhicule électrique et compromettre l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement à travers la loi d’orientation des mobilités (LOM).
"Cette décision prive notamment les entreprises d’un soutien financier essentiel pour mettre en œuvre la transition de leurs flottes, mais aussi réaliser les autres investissements associés nécessaires en termes d’infrastructures de recharge", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
À lire aussi : Verdissement des flottes : les entreprises demandent le soutien du gouvernement
Avant de poursuivre : "L'Avere-France tient à souligner l’importante contribution des flottes d’entreprises dans la dynamique du marché de l’occasion. La suppression du bonus prive ainsi le marché d'une source importante de véhicules d’occasion à terme, ce qui risque de compromettre l'atteinte des objectifs ambitieux fixés par le gouvernement".
Face à ces changements, l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique appelle l’État à engager une concertation avec les différents acteurs de la filière. Celle-ci devrait permettre, entre autres, de définir une stratégie cohérente et pertinente sur le long terme, "génératrice de stabilité, de visibilité et in fine de confiance".
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.