La LOA, nouveau cheval de bataille de Citroën Financement
...la financière de Citroën a bien réagi avec une progression de ses dossiers VN (dont LLD) de 4 %. C'est essentiellement le développement des contrats LLD (+ 12 %) qui assure cette progression. Le reste du financement VN est stable en volume (+ 0,3 %), mais progresse fortement en valeur (+ 9 %), malgré le développement des ventes de C3 et de C2. Cela s'explique par les performances de l'offre de LOA, faisant partie de l'ABC (Atout Budget Citroën) Financement, lancée courant 2003 au détriment du crédit classique. "C'est notre nouveau cheval de bataille après les contrats services, explique Michel Coulais, directeur commercial de Citroën Financement. Il s'agit d'une LOA sans apport sur 60 mois. L'astuce est de contacter le client au bout du 37e mois pour lui faire une offre de rachat. C'est un acte commercial, pas un engagement de reprise comme dans un crédit ballon. Soit le client accepte et peut, s'il le souhaite, repartir avec un autre véhicule financé de la même façon, soit il conserve son véhicule et sa LOA. Dans ce cas, il n'y a aucun acte de gestion. Le client ne se sent pas piégé par une forte échéance ballon à verser s'il souhaite conserver son véhicule." L'offre avait été testée sur la DR de Paris (Une C3 à 199 euros/mois sans apport) avant d'être étendue, courant 2003, sur l'ensemble du territoire. Environ 10 000 LOA (soit 15 % des financements aux particuliers) ont été souscrites, essentiellement au second semestre, cannibalisant dans les mêmes proportions les crédits classiques (- 15 % en nombre de dossiers). "En 2004, nous comptons en commercialiser 15 000", annonce Michel Coulais. Depuis mars 2004, l'offre s'est s'élargie pour autoriser un apport et permettre un contact téléphonique dès le 24e mois. "Sur le seul mois de mars, nous avons commercialisé 1 500 LOA de ce type", se satisfait Michel Coulais.
Citroën lance le contrat d'entretien VO
Les contrats services (contrats d'entretien et extension de garantie VN), le point fort de Citroën Financement, se maintiennent à environ 50 % des financements. "En termes qualitatifs, c'est en revanche un net progrès puisque nous progressons de 21 % sur les contrats d'entretien au détriment de la simple extension de garantie (- 18 %)", précise Michel Coulais. L'une des autres nouveautés 2003 est le lancement en septembre du contrat d'entretien VO, Service Compris Euroccasion. "Nous sommes les seuls à faire cette offre sur les marques françaises pour des financements sur 36 à 48 mois." Sur un volume de 120 000 VO Euroccasion, 1 000 contrats ont été souscrits en 2003.
X.C.
EN CHIFFRESLe financement des entreprises* en 2003 (en millions d'euros) |
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