Geoclic Solutions se lance dans l'autopartage BtoB avec Weclick
Il nourrissait beaucoup d'espoirs. Ils ont été douchés. Finaliste infortuné au concours d'innovation de Flotauto, Eric Felix pensait remporter la mise avec Weclick. Derrière ce nom, le fondateur de Geoclic Solutions vient d'ajouter une fonctionnalité d'autopartage en entreprise à sa plateforme de solutions télématiques.
Pour ce faire, l'entreprise bretonne s'est appuyée sur un fournisseur français majeur de boîtiers. Ainsi, Geoclic Solutions offre la possibilité d'ouvrir les véhicules à l'autopartage sans changer d'équipement. Une fois la commande envoyée par le gestionnaire de flotte, les utilisateurs accèdent et démarrent sans même disposer de la clé. Weclick repose sur l'emploi du téléphone ou de la technologie RFID.
Réglage fin des critères
L'interface de Weclick est conçue de telle sorte que le gestionnaire peut alterner entre utilisation privée et l'autopartage. Ce dernier définit également le statut de chaque collaborateur (direction, cadre, employé, technicien…) afin de gérer les autorisations de réservation. "Les gestionnaires supervisent et optimisent au maximum leur flotte grâce à des indicateurs de taux d'occupation", complète Eric Felix.
Par la suite, Weclick permettra de qualifier les trajets réalisés en autopartage. Une fonction planifiée au deuxième trimestre 2023. "Il ne s'agit pas de créer des discriminations, mais de gagner en transparence", clarifie le fondateur de Geoclic. Le gestionnaire pourra cependant imposer des restrictions de mobilité. Les horaires, les motifs d'utilisation, la distance ou la zone géographique sont autant de critères qui serviront à ajuster Weclick.
Tarification agressive
La fonction d'autopartage a été pensée comme une brique servicielle dans un ensemble. Weclick vient ainsi en complément de la prestation de géolocalisation (Geoclic) et d'éco-conduite (Greenclick). Accessible sous forme d'abonnement mensuel à 12,90 euros par véhicule (+1 euro/mois pour le RFID), Weclick embarque nativement les deux autres services. Charge au client de les désactiver, mais cela ne fera pas varier le prix à la baisse.
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Un tarif volontairement agressif pour tenter de convaincre une clientèle de gestionnaires de flottes encore quelque peu hermétique à l'autopartage. Eric Felix espère doter 500 à 700 véhicules de Weclick avant la fin 2023. "Nous avons eu de bons retours ces dernières semaines et nous sommes confiants", confie-t-il. Les TPE-PME et le monde associatif pourraient constituer le gros des utilisateurs.
Il aura toutefois des concurrents sérieux sur ce créneau. Souvenons-nous que quelques semaines auparavant, Vulog a lancé Autopartage Pro avec une cible similaire. Ce compétiteur propose en plus une fonction de location de véhicules pour le soir et les week-ends. Mais le tarif mensuel est largement supérieur. "Nous n'avons pas exploré cette piste car nous devrions avoir le statut de loueur pour gérer les flux financiers, argumente Eric Felix. Nous laissons donc ce rôle à nos clients".
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