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Drivy sur les terres de Zipcar

Publié le 1 mars 2019

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Drivy va pouvoir profiter d'une communication ciblée de Zipcar pour tenter de récupérer la clientèle laissée orpheline depuis l'arrêt du service le 28 février 2019.
Zipcar va recommander les services de Drivy auprès de sa clientèle, dès ce 1er mars 2019

 

Il y aura un après Zipcar à Paris. Dans une forme détournée, peut-on dire. La société qui a décidé de se retirer du marché parisien à compter du 28 février 2019 a conclu un accord avec Drivy afin d'assurer une continuité de services à des clients laissés à l'abandon.

 

"L’entreprise Zipcar a choisi Drivy comme partenaire exclusif pour assurer à ses utilisateurs la meilleure expérience d’autopartage possible après la fermeture de son service à Paris", a fait savoir au Journal de l'Automobile un porte-parole du spécialiste de la location entre particuliers. Drivy a fait valoir pour argument de détenir une base installée de 1 300 véhicules à Paris. La plateforme compte par ailleurs 100 000 utilisateurs actifs.

 

Une situation de transmission délicate, à l'ère du RGPD. Il n'est donc pas question de partager les fichiers, mais d'orienter les consommateurs, qui gardent leur libre arbitre. Concrètement Zipcar va proposer de se rendre sur la plateforme de Drivy et de procéder à l'inscription. Une adhésion que la société fondée en 2010 par Paulin Dementhon récompensera par un une réduction de 20 euros, soit l'équivalent de 4 heures de location d'un véhicule.

 

Zipcar avait débarqué à Paris en 2016. En quatre ans, l'entreprise a ouvert une cinquantaine de stations dans la capitale et à La Défense (92) et mis à la route une centaine de voitures. Une période durant laquelle Zipcar a conquis "quelque 10 000 clients environ" sur la zone, selon une source proche du dossier. En l'absence d'accord financier, Drivy n'a pas pu avoir accès à la base de données de Zipcar. Il est donc impossible pour Quentin Lestavel, le directeur France et Belgique, de déterminer le taux de doublons entre les deux portefeuilles. Il se fixe toutefois un volume de conquête de "plusieurs centaines" de personnes suite à la campagne de communication.

 

Parlons de la Belgique. A Bruxelles, la fin de Zipcar, à cette même date, a pris un autre tournant. Poppy, la marque d'autopartage exploitée par le groupe D'Ieteren, a monnayé la reprise des activités de la filiale d'Avis Budget Group. Un dossier qui paraissait évident pour l'importateur belge de Volkswagen car Poppy opère déjà à Anvers et travaille à partir de la même solution informatique que Zipcar.

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