DHL Express France étoffe sa flotte électrique
Après avoir transporté plus de 1,5 million de colis avec des solutions vertes sur le territoire national en 2020, DHL Express international a annoncé vouloir en faire le double ! 3 millions, c’est l’objectif que s’est fixé le groupe pour l’année 2021. Pour atteindre ce palier, l’entreprise va investir 3 millions d’euros, qui serviront à l’acquisition de 74 nouveaux véhicules utilitaires. Un montant qui a triplé par rapport à l’année dernière. "En France, nous avons notamment prévu d'effectuer, d'ici 2025, 70% de nos enlèvements et de nos livraisons sur le 1er et le dernier kilomètre en transport vert", a annoncé Philippe Prétat, le PDG de DHL Express France.
Actuellement, DHL Express livre une centaine de villes françaises avec des solutions zéro émission, avec plus d'une centaine de véhicules électriques, et une quinzaine de partenaires spécialistes des transports doux. L’entreprise va également continuer à déployer son important réseau de livraisons non motorisées dans le pays. Premier expressiste français à avoir adopté les triporteurs dès 2005, DHL Express France poursuit l’extension du nombre de villes concernées par ce type de transports, que ce soit à vélo, en triporteurs ou à pied.
7 milliards d’euros investis d’ici 2030
DHL Express France, depuis 2019, a déjà investi plus de 5 millions d’euros dans la réduction de son empreinte carbone. Le groupe prévoit de nombreux objectifs. D’ici 2030, 80 000 véhicules électriques seront déployés au sein du groupe Deutsche Post DHL dans le monde, ce qui lui permettra d'électrifier 60% de sa flotte, qui l’est aujourd’hui à 18%. Pour atteindre ce taux d'électrification, DHL Express Europe vient d'annoncer un nouveau partenariat avec Fiat Professional et l'achat de 100 véhicules utilitaires Fiat E-Ducato pour son parc européen dont une partie pour la France.
Deutsche Post DHL prévoit d’investir 7 milliards d’euros dans le monde dans des ressources logistiques neutres sur le plan des émissions de carbone d’ici la fin de la décennie. Plusieurs domaines sont concernés : les carburants d’aviation alternatifs, l’expansion du parc de véhicules électriques zéro émission et les bâtiments neutres en carbone. "Il n'existe pas qu'une seule et unique solution pour réduire l'empreinte carbone, il s'agit de mettre en œuvre tout un ensemble de moyens pour relever le défi", a conclu Philippe Prétat.
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