Arval surfe sur la vague VO au premier semestre 2023

Arval continue à pleinement tirer parti des prix très élevés qui ont cours sur le marché des véhicules d’occasion. Dans la lignée des exercices 2021 et 2022, la filiale de BNP Paribas a vu ses comptes se remplir grâce au VO au premier semestre 2023.

"Dans un contexte toujours de pénurie des véhicules, les prix des véhicules d’occasion continuent d’être à des niveaux favorables et les anticipations de plus-value de cessions ont été rehaussées", souligne le loueur longue durée dans son communiqué.

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Cela se traduit par un résultat des ventes de véhicules et des anticipations de plus-value de cession qui atteignent 789,2 millions, contre 494,1 millions d’euros au premier semestre 2022. Le nombre de véhicules cédés s’est par ailleurs accru de +22 % sur la période.

Arval annonce ensuite un résultat opérationnel brut de 1 553,5 millions d’euros, en hausse de 27,4 %. Hors résultat des ventes de véhicules, cet indicateur ne progresse que de 5,4 %. La marge sur les contrats de location est en léger recul de 1,4 %, à 373,5 millions d’euros, et la marge des service, grâce à la croissance de la flotte, grimpe de 12,8 %, à 390,9 millions d’euros.

+9,5 % de véhicules sous contrat

Quant aux revenus bruts sur le semestre, ils augmentent de 16,3 %, à 7 561 millions d’euros. Arval a par ailleurs vu ses commandes bondir de 10,8 % et sa flotte sous contrat croître de 9,5 %, à 1 642 997 véhicules.

"Cette bonne progression a été réalisée en dépit de délais de livraison toujours longs (qui tendent néanmoins à se stabiliser) pour les véhicules neufs dus à la pénurie des semi-conducteurs et aux difficultés logistiques touchant le secteur automobile", indique le loueur.

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Alain van Groenendael, le président et directeur général d’Arval, souligne de son côté qu’Arval a "poursuivi au premier semestre la mise en œuvre du plan 2025 Arval Beyond, avec des progrès importants accomplis dans tous les domaines."

Le loueur a notamment vu sa flotte électrifiée s’étoffer de 23,5 %, à 366 000 unités. Les modèles 100 % électriques ont effectué une percée de 39,4 %, représentant désormais un contingent de 126 000 véhicules.