Le marché tout juste positif
Flash back. En début d’année, Eric Candelier, président de Yacco SAS, apportait sa vision quant à la tenue de l’exercice en cours. "Pour ma part, je vois le marché rester sur un trend positif, mais sans doute un peu moins marqué qu’en 2016, avançait-il, prudent. Peut-être entre +0,5 et 0,7%. D’ailleurs, les indicateurs économiques reposant sur les observatoires des différents organismes de la réparation montrent une moindre croissance de l’activité par rapport au premier trimestre 2016." Une situation que d’aucuns n’hésitaient pas, à l’époque, à attribuer à la campagne électorale. Quant à la projection côté chiffres, les propos se voulaient plutôt réalistes, pour ne pas dire prémonitoires !
En effet, si les résultats 2016 (+1,4% par rapport à l’exercice précédent, et même +2,1% pour les seules Voitures de Tourisme) laissaient entrevoir des perspectives fort encourageantes, la réalité à fin septembre est toute autre, comme en témoignent les statistiques du CPL (Centre professionnel des Lubrifiants). Déjà, pour le seul mois de septembre, le trend s’avère négatif avec une régression marquée de 2,7% (24700 tonnes). Rien à voir, effectivement, avec la croissance de 2,7% enregistrée au mois d’août, quant bien même une certaine similitude existe entre les deux chiffres.
Mais, plus que les résultats sur un mois, émerge la véritable tendance. Avec 220640 tonnes de lubrifiants commercialisés sur le marché intérieur de janvier à septembre, la progression par rapport à la période de référence se situe à +0,4%. En année glissante, soit du 1er octobre 2016 au 30 septembre 2017, la progression se révèle à peine supérieure, avec +0,6% (288870 tonnes). En clair, la croissance se révèle des plus fragile à l’heure où les espacements de vidange se sont pourtant stabilisés. "Nous n’avons pas franchement constaté de reprise du marché de l’après-vente, quand bien même nous enregistrons au niveau des lubrifiants une progression bien supérieure à celle du marché", note sobrement Eric Candelier.
Et celui-ci d’ajouter : "Ce marché détermine une véritable montée en gamme avec des produits de faible viscosité qui prennent en compte les exigences des constructeurs en matière de consommation et de rejets des émissions, souligne-t-il. Un phénomène qui s’amplifie nettement en ce qui nous concerne avec les grades 30 et désormais 20." Effectivement, tandis que l’huile minérale a quasiment disparu, celle de viscosité 10W-40 ne pèse plus que moins de 10% des ventes de l’IG de Rueil-Malmaison.
Dans ce registre, il faut noter que le CPL voyait l’an passé le grade 5W-30 largement majoritaire avec 33,2% des parts, devant le grade 5W-40 (25,8% des parts). Mais retour à la marque bientôt centenaire. Après avoir lancé récemment la Lube GDI afin de répondre à la norme GM/Opel Dexos1 GEN2 visant à réduire le phénomène LSPI (Low Speed Pre-Ignition, soit pré-allumage dans la chambre de combustion), Yacco poursuit le développement de sa gamme Lube (22 produits à ce jour) avec la sortie de l’huile Lube J SAE 0W-30.
De niveau Acea C2, ce produit a été spécialement développé pour répondre aux exigences des toutes dernières motorisations 2 litres de type Ingénium des marques Jaguar et Land Rover nécessitant l’emploi d’une huile répondant à la norme ST JLR.03.5007 et imposant le grade 0W-30. Typé "fuel economy", ce produit "MID SAPS" (teneur réduite en cendres, phosphore et soufre) 100% synthèse convient également aux motorisations Ford pour lesquelles le constructeur préconise une huile Ford WSS-M2C950-A, ainsi qu’aux moteurs Diesel et essence des autres marques (Alfa-Romeo, Fiat, Lancia, Suzuki, etc.) faisant référence à une huile Acea C2 SAE 0W-30.
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