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VW T-Roc : tout est dans les détails

Publié le 11 avril 2022

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Pour entretenir le succès de son T‑Roc, Volkswagen lui offre une remise à niveau, notamment dans l’habitacle. Des atouts supplémentaires pour tenter de rester dans le top 5 d’un segment de plus en plus compétitif.
Avec 18 145 immatriculations en 2021, le T‑Roc est la deuxième meilleure vente de Volkswagen en France.

Quelques mois après le lancement du Taigo, Volkswagen continue de faire évoluer sa gamme de SUV avec un T‑Roc remis au goût du jour. Lancé en 2017, le plus huppé des petits SUV de l’allemand peut être considéré comme un succès avec plus de 1 million de ventes dans le monde, dont 630 000 en Europe et 71 000 en France. 

 

La courbe de ses ventes ne faiblit d’ailleurs pas vraiment puisqu’il a encore totalisé 18 145 unités dans l’Hexagone en 2021, un chiffre en croissance de 21,8 %. Il est devenu le deuxième meilleur volume de la filiale française (17 %), juste derrière la Polo (23 %), mais devant le T‑Cross et la Golf (13 %). De quoi être le premier modèle importé et le 5e du segment (avec 4,8 %), derrière les Peugeot 2008, Renault Captur, Dacia Duster et Citroën C3 Aircross. 

 

Des ventes BtoB triplées  

 

Comme à son habitude, Volkswagen n’a pas révolutionné son modèle en milieu de cycle de vie. Sous le capot, toujours aucune trace d’électricité. Il faudra patienter jusqu’à la prochaine génération pour retrouver les blocs électrifiés et hybrides rechargeables. En attendant, le T‑Roc est proposé, en essence, avec le 3 cylindres TSI de 110 ch (136 à 164 g/km de CO2) et le 4 cylindres TSI de 150 ch (141 à 168 g/km de CO2). 

 

 

Le diesel reste aussi au programme avec le 2.0 TDI en 116 et 150 ch (122 à 172 g/km de CO2). Certes, la part du diesel recule en France (21,1 % des immatriculations en 2021), mais ce carburant correspond encore à l’usage de certains clients, notamment professionnels. D’ailleurs les ventes du modèle sur ce canal, toujours plus sensible aux charmes des SUV, ont triplé depuis son lancement. 

 

Cela étant, pour ceux qui désirent des versions plus atypiques, le T‑Roc R, avec ses 300 ch (199 à 213 g/km de CO2), et le cabriolet, lancé en mars 2020 (2 400 transactions depuis), sont encore au catalogue. Seuls les blocs essence sont associés au cabriolet. La boîte DSG et la transmission intégrale 4Motion font toujours partie de la palette technologique des déclinaisons les plus puissantes. 

 

Un effort sur la qualité perçue

 

Pour les changements, il faut se tourner vers l’extérieur et l’habitacle. Ce T‑Roc cuvée 2022 gagne notamment des boucliers plus sportifs, repris de la version R, et de nouvelles signatures diurnes, dont la barre lumineuse sur la calandre qui rejoint les deux optiques qui peuvent intégrer la technologie Matrix avec 24 LED. À l’intérieur, les retouches sont plus nombreuses et bienvenues. 

 

Beaucoup de plastiques durs ont été remplacés par des moussés, comme sur le haut de la planche de bord et une partie des contre‑portes. La qualité perçue y gagne. L’instrumentation numérique Digital Cockpit est maintenant de série et le bloc des commandes de la climatisation a été remplacé, comme l’écran central placé plus haut. Le T‑Roc bénéficie aussi d’un volant capacitif pour plus de simplicité et de confort lorsque la conduite semi‑autonome, Travel Assist, est enclenchée.

 

 

Enfin, la dernière nouveauté n’est pas liée au produit mais à son financement. En effet, comme lors du lancement du Taigo, Volkswagen France propose son forfait Flexibilité. Ainsi, dans le cadre d’une LOA de 37 mois et 30 000 km sans apport pour un T‑Roc 1.0 de 110 ch, à 327 euros, le client peut jouer sur son contrat en modifiant, notamment, le kilométrage ou la durée en ajoutant 17 euros par mois. 

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