Volkswagen T-Cross : relancer la machine
Les nouveautés arrivent ! Après un début d’année 2024 difficile, avec des immatriculations en baisse de 15,4 % à fin février, Volkswagen va pouvoir redresser la barre dans les mois à venir et se remettre en ligne avec son objectif annuel de 130 000 commandes.
En effet, les lancements vont s’enchaîner avec les nouvelles générations de Tiguan et Passat en mars et avril 2024, la Golf revue et corrigée en juin et aujourd’hui, le T‑Cross revisité. Des modifications importantes pour relancer un modèle dont les immatriculations ont chuté de 17,2 % en 2023. Cela étant, depuis son lancement dans l’Hexagone en avril 2019, il a déjà totalisé 63 500 livraisons.
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À l’échelle globale, ce modèle du segment B a séduit 1,2 million de clients. Avec le Taigo et le T‑Roc, le T‑Cross vient compléter l’offre sur ce segment si important en France, mais avec une vocation plus urbaine, familiale et pratique. Des caractéristiques qu’il conserve dans cette cuvée 2024 avec sa banquette coulissante sur 14 cm ou encore un volume de coffre de 385 à 455 l.
Le plein d’équipements
Pour replacer le T‑Cross dans la course, Volkswagen a soigné les détails, augmenté la liste des équipements et amélioré la qualité perçue, notamment dans l’habitacle. À l’extérieur, les pare‑chocs avant et arrière ont profondément été revus, tout comme la signature lumière et les feux sont maintenant entièrement à LED. Les feux matriciels font même partie de la dotation de série sur les finitions hautes.
Mais c’est sans doute dans l’habitacle que les changements sont les plus nombreux. Déjà, le T‑Cross gagne, en plus du digital cockpit de série, un nouvel écran désolidarisé de la planche de bord. Enfin, la partie haute de cette dernière fait maintenant appel à des plastiques moussés bien plus flatteurs. Les contre‑portes gagnent aussi de nouveaux matériaux.
La liste des équipements s’est également étoffée dès le premier niveau de finition (Life) qui n’a toutefois plus de raison d’être avec l’offre VW Edition, au même tarif, mais encore mieux équipée avec un avantage client de 2 200 euros. De plus, la palette des coloris évolue aussi pour plus de gaieté. En effet, aux traditionnels noir, gris et blanc, Volkswagen y ajoute de nouvelles teintes : jaune, bleu et rouge.
L’arrivée du 1.5 TSi 150 ch
Sous le capot, le T‑Cross s’appuie sur des mécaniques connues. Malheureusement, toujours sans hybridation légère. Le 1.0 TSi de 95 ch constitue l’entrée de gamme en boîte mécanique. Une nouvelle variante de ce bloc fait son apparition en 115 ch, contre 110 ch auparavant. Mais la véritable nouveauté est l’arrivée du 1.5 TSi Evo 2 de 150 ch avec désactivation des cylindres. Ces deux derniers moteurs étant uniquement associés à la boîte DSG7.
Cette offre de mécanique affiche des consommations moyennes à partir de 5,7 l jusqu’à 6 l, avec des émissions de CO2 comprises entre 128 et 135 g/km. La gamme n’échappe donc pas au malus qui débute à 260 euros pour le bloc d’entrée de gamme et à 540 euros pour le plus gros des moteurs. Rien de rédhibitoire, mais tout de même pénalisant face à des concurrents souvent hybrides ou électrifiés avec des émissions plus faibles.
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