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Volkswagen T-Cross : relancer la machine

Publié le 15 mars 2024

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Après presque cinq ans de bons et loyaux services, le T-Cross s’offre une importante mise à jour. La qualité y gagne, tout comme la liste des équipements et le petit SUV de Volkswagen prend aussi du muscle avec l’arrivée du bloc 1.5 TSi de 150 ch.
VW T-Cross
Depuis son lancement en France, en avril 2019, le VW T-Cross totalise 63 500 immatriculations. ©Volkswagen

Les nouveautés arrivent ! Après un début d’année 2024 difficile, avec des immatriculations en baisse de 15,4 % à fin février, Volkswa­gen va pouvoir redresser la barre dans les mois à venir et se remettre en ligne avec son objectif annuel de 130 000 com­mandes.

 

En effet, les lancements vont s’enchaîner avec les nouvelles généra­tions de Tiguan et Passat en mars et avril 2024, la Golf revue et corrigée en juin et aujourd’hui, le T‑Cross revisité. Des modifications importantes pour relancer un modèle dont les immatriculations ont chuté de 17,2 % en 2023. Cela étant, de­puis son lancement dans l’Hexagone en avril 2019, il a déjà totalisé 63 500 livrai­sons.

 

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À l’échelle globale, ce modèle du segment B a séduit 1,2 million de clients. Avec le Taigo et le T‑Roc, le T‑Cross vient compléter l’offre sur ce segment si important en France, mais avec une vo­cation plus urbaine, familiale et pratique. Des caractéristiques qu’il conserve dans cette cuvée 2024 avec sa banquette cou­lissante sur 14 cm ou encore un volume de coffre de 385 à 455 l.

 

Le plein d’équipements

 

Pour replacer le T‑Cross dans la course, Volkswagen a soigné les détails, augmenté la liste des équipe­ments et amélioré la qualité perçue, notamment dans l’habitacle. À l’exté­rieur, les pare‑chocs avant et arrière ont profondément été revus, tout comme la signature lumière et les feux sont maintenant entièrement à LED. Les feux matriciels font même partie de la dotation de série sur les finitions hautes.

 

©Volkswagen

 

Mais c’est sans doute dans l’habitacle que les changements sont les plus nombreux. Déjà, le T‑Cross gagne, en plus du digital cockpit de série, un nouvel écran désolidarisé de la planche de bord. Enfin, la partie haute de cette der­nière fait maintenant appel à des plas­tiques moussés bien plus flatteurs. Les contre‑portes gagnent aussi de nou­veaux matériaux.

 

La liste des équi­pements s’est également étoffée dès le premier niveau de finition (Life) qui n’a toutefois plus de raison d’être avec l’offre VW Edition, au même ta­rif, mais encore mieux équipée avec un avantage client de 2 200 euros. De plus, la palette des coloris évolue aussi pour plus de gaieté. En effet, aux traditionnels noir, gris et blanc, Volk­swagen y ajoute de nouvelles teintes : jaune, bleu et rouge.

 

L’arrivée du 1.5 TSi 150 ch

 

Sous le capot, le T‑Cross s’appuie sur des mécaniques connues. Malheureuse­ment, toujours sans hybridation légère. Le 1.0 TSi de 95 ch constitue l’entrée de gamme en boîte mécanique. Une nouvelle variante de ce bloc fait son apparition en 115 ch, contre 110 ch aupa­ravant. Mais la véritable nouveauté est l’arrivée du 1.5 TSi Evo 2 de 150 ch avec désactivation des cylindres. Ces deux derniers moteurs étant uniquement associés à la boîte DSG7.

 

Cette offre de mécanique affiche des consommations moyennes à partir de 5,7 l jusqu’à 6 l, avec des émissions de CO2 comprises entre 128 et 135 g/km. La gamme n’échappe donc pas au malus qui dé­bute à 260 euros pour le bloc d’entrée de gamme et à 540 euros pour le plus gros des moteurs. Rien de rédhibitoire, mais tout de même pénalisant face à des concurrents souvent hybrides ou élec­trifiés avec des émissions plus faibles.

 

©Volkswagen

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