DS7 : de la puissance à revendre
Ne l’appelez plus DS7 Crossback, mais simplement DS7. Après avoir été le premier modèle 100 % DS Automobiles en 2017, c’est tout naturellement que le SUV se refait une beauté pour affronter les années à venir. Sur les 13 906 immatriculations à fin août 2022 en France, le DS7 qui se positionne dans le segment C des SUV premium a représenté 34 % des ventes de la marque. Il se place juste derrière la DS4 avec un écart d’une petite centaine d’exemplaires.
Pour DS Automobiles, il reste un fer de lance car sa version hybride rechargeable est le SUV le plus vendu sur le marché premium. "Le segment C premium représente la majorité des ventes, à savoir 44 %, contre 30 % pour le segment D, 20 % pour le segment B et 6 % pour le segment E, rappelle le nouveau directeur France de DS Automobiles, Joël Vérany. Au total, la carrosserie SUV couvre une vente sur deux du marché premium. Nous sommes donc dans le cœur du marché."
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Pour cette remise à niveau, le véhicule se pare d’une calandre beaucoup plus grande ainsi que des projecteurs à LED de nouvelle génération qui éclairent jusqu’à 380 m. A l’arrière, le véhicule reçoit des nouveaux feux ainsi qu’un bandeau noir entre les éclairages où l’appellation "DS Automobiles" fait son apparition en toutes lettres. "Nous sommes une jeune marque, complète Joël Vérany. DS Automobiles a été lancée en 2014, elle a donc moins de dix ans. Sachant qu'il faut en moyenne une vingtaine d'années pour installer une marque dans le paysage, il nous a paru important de la mettre en lumière sur nos véhicules."
Enfin, pour terminer sur la partie cosmétique et pratique, le SUV reçoit une nouvelle dalle et un système multimédia, déjà inaugurés sur la Peugeot 308 ou sur la DS 4, bien plus modernes que la précédente génération.
Face aux premiums allemands
Ces évolutions s’accompagnent d’une refonte de la gamme moteur. Si la version diesel BlueHDi de 130 ch reste encore au catalogue, "afin de répondre aux attentes d'une partie de notre clientèle, les gros rouleurs qui représentent encore 20 % de notre clientèle", souligne Joël Vérany, les versions essence disparaissent au profit des hybrides rechargeables E-Tense qui se déclinent en 225 ch (4x2) et 300 ch (4x4). Mais la vraie nouveauté sous le capot est l’arrivée du gros 360 ch, également en version 4x4, le même que celui de la DS9 ou de la Peugeot 508 PSE.
Si ce moteur sera probablement anecdotique dans les ventes, il reste une formidable vitrine, de quoi avoir quelques arguments autres que stylistiques face aux premiums allemands, la cible clairement identifiée de DS Automobiles. Clairement, le conducteur ne sera pas déçu. La puissance est au rendez-vous, cela pousse à tous les étages. Pour arriver à faire passer une telle puissance, les ingénieurs de DS Performances ont abaissé le châssis, élargi les voies, renforcé le tarage des suspensions et modifié les barres antiroulis.
Et le résultat est à la hauteur des espérances. Dès que la route se montre sinueuse, le DS7 répond présent avec une décontraction surprenante pour un véhicule de ce poids (près de 1,9 tonne). Mais avant de prendre du plaisir à son volant et de profiter de ses prestations assez uniques sur le marché, il faudra se délester de 68 700 euros.
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