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Mercedes EQB : unique en son genre

Publié le 13 avril 2022

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Après l’EQA, Mercedes Benz étoffe sa gamme de SUV compacts électriques avec l’EQB, la seule proposition 7 places sur le segment. Avec cette double offre, sur un marché porteur, la marque entend bien voir décoller ses ventes de véhicules électriques.
L’EQB est le 8e modèle électrique de la gamme EQ de Mercedes et Smart.

Le nombre de véhicules 100 % électriques dans les ventes VP de Mercedes‑Benz France n’est pas encore très important, mais leur taux de croissance laisse penser que cette situation ne durera pas. En effet, fin 2021, la gamme EQ, dédiée à l’élec­trique chez Mercedes‑Benz, ne totalisait que 1 509 immatriculations, un chiffre en croissance de 172,9 %, mais qui ne représentait que 3 % des transactions VP de la marque à l’étoile.

 

Les choses vont changer en 2022 avec la montée en puissance de l’EQA et de l’EQS, mais aussi avec l’arrivée des EQB et EQE. Cela étant, il faut noter que Mercedes‑Benz France est, en revanche, en pointe sur le marché des hybrides rechargeables (18 016 unités ; + 62,2 % ; 32 % des ventes), avec une deuxième place der­rière Peugeot et devant Renault. Avec une mention spéciale pour ses PHEV diesel qui remportent un vrai succès.

 

Deux salles, même ambiance

 

Avec l’arrivée de l’EQB, Mercedes‑Benz débarque sur un segment où il est seul pour le moment. Certes, il y a des SUV électriques de 4,70 m, mais aucun ne propose 7 places. D’ailleurs, l’EQB sera, en France, exclusivement disponible dans cette configuration où ces deux places supplémentaires peuvent ac­cueillir des personnes mesurant jusqu’à 1,65 m. Il sera le parfait complément de l’EQA pour séduire les familles, mais aussi les entreprises où la voiture de fonc­tion remplit parfois ce rôle.

 

 

 

D’autant que les SUV ne cessent de gagner des parts de marché dans cet univers. D’ailleurs, une finition Business Line de l’EQB 250 est au catalogue à partir de 55 200 euros. Esthétiquement, l’EQB doit beaucoup au GLB (3 668 immatriculations en 2021). Les designers ont appliqué les codes EQ au modèle avec, notamment, la calandre pleine et noire, ainsi que le bandeau lumineux à l’arrière. Dans l’habitacle, pas de révolution puisque l’on retrouve l’univers Mercedes‑Benz "thermique" du GLB toutefois adapté aux impératifs de l’électrique avec, par exemple, un système de navigation qui optimise parcours et recharges.

 

Une batterie de 66,5 kWh

 

Le nouvel entrant est donc proposé en variantes 250 et 350 4Matic. Dans le pre­mier cas, la seule machine électrique de 140 kW (190 ch) est placée sur le train avant. Dans le second, chaque essieu dispose de son moteur électrique pour une puissance cumulée de 215 kW (292 ch). Tout cela reste alimenté par la même batterie d’une capacité utile de 66,5 kWh, ce qui permet de faire varier l’autonomie, selon le cycle mixte WLTP, de 433 à 474 km pour le 250 et de 395 à 423 km pour le 350 4Matic.

 

 

Malgré son poids total compris entre 2 110 et 2 175 kg selon la version, dont 469 kg de batterie, l’EQB n’a rien d’une enclume. La direction est légère et précise, la puis­sance est là, bien aidée par un couple de 520 Nm disponible immédiatement. Quant à la recharge, l’EQB embarque un chargeur de 11 kW en courant alterna­tif et un de 100 kW en courant continu. Dans cette configuration de recharge rapide, Mercedes‑Benz annonce une re­charge de 10 à 80 % en 30 min. Pour une recharge à domicile, ce que les clients de VE font dans 80 % des cas, l’EQB de­mandera 5 h 45 avec une Wallbox.

 

Reposant sur la même plateforme modu­laire que le GLB, l’EQB est produit dans l’usine hongroise de Kecskemet, avant de connaître un destin mondial avec des lancements annoncés aux États‑Unis et en Chine. L’offensive électrique de Mercedes‑Benz va donc bon train et un nouveau modèle va encore être dévoilé le 19 avril 2022 : le SUV EQS.

 

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