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Essai Renault Symbioz : montée en puissance

Publié le 17 juin 2025

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Alors que sa montée en puissance commerciale est indéniable, le Symbioz s'offre la dernière variante du système E-Tech développant 160 ch. Mariant un nouveau bloc thermique à deux machines électriques et une boîte à crabots largement revue, le SUV est encore plus efficace.
renault symbioz
Moins d'un an après sa sortie, le Renault Symbioz propose la nouvelle variante du système E-Tech 160 ch. ©Renault

Commercialisé en France depuis le mois de septembre 2024, le Renault Symbioz évolue déjà. Il n'est pas question de style ici, mais de mécaniques. En effet, le SUV s'offre la nouvelle génération du groupe motopropulseur full hybrid E-Tech.

 

Exit le E-Tech 145 ch, place au 160 ch. Le principe d'un moteur atmosphérique essence associé à des moteurs électriques et à une boite à crabots demeurent mais quasiment tout a changé.

 

Le système repose aujourd'hui sur un bloc de 1 789 cm3 de cylindrée, spécifiquement développé pour cette application. Le précédant moteur, un 1,6 l d'origine Nissan, avait était adapté. Ici point de recherche de puissance spécifique avec une course allongé de 10 % pour gagner en cylindrée.

 

Performances en hausse et consommation en baisse

 

Mais il propose tout de même 15 ch chevaux de plus, soit 109 ch. Le couple progresse aussi (+22 Nm) pour culminer à 172 Nm. Ce nouveau moteur, qui fonctionne en cycle Atkinson, gagne également une injection directe qui pulvérise le carburant à une pression de 350 bars. Ce bloc compte aussi sur une levée variable des soupapes à l'admission et à l'échappement ou encore une pompe à eau électrique.

 

Le système full hybrid comprend deux machines électriques, avec un moteur offrant une puissance 50 ch et 205 Nm de couple et un alterno-démarreur de 20 ch. Un ensemble alimenté par une batterie de 1,4 kWh, en 280 volts, qui offre une capacité utile supérieure de 20 % (1,2 kWh précédemment) au profit de l'autonomie électrique.

 

 

La fameuse boîte à crabots évolue aussi. Elle reprend en fait tous les raffinements de celle qui équipe déjà les Austral et Espace dotés de la version 200 ch. Elle compte toujours 2 rapports électriques et 4 mécaniques, plus un 5e caché.

 

Ce dernier est là pour répondre à une critique souvent formulée contre le système. Ainsi, les ingénieurs ont activé un nouveau rapport intermédiaire, entre la 3e et la 4e, enfin d'éviter d'avoir l'impression d'être sur le mauvais rapport sur les routes de montagne par exemple. C'est-à-dire de voir hésiter la boîte entre deux rapports entraînant une sensation de surrégime ou de sous régime.

 

 

Faute de pente durant notre prise en mains, difficile à vérifier. En revanche, la rapidité et la douceur de passage sont effectivement en amélioration. On le doit notamment à l'arrivée d'un troisième actionneur. On est encore loin de la réactivité d'une boîte à double embrayage, mais cela va dans le bon sens.

 

Malgré une puissance supérieure, l'efficiente est encore meilleure. En effet, le Symbioz affiche une consommation mixte en baisse de 0,4 litre, soit 4,3 l et de 98 à 100 g/km de CO2. La précédente version en 145 ch affichait entre 102 et 105 g/km. Un atout supplémentaire dans la montée en puissance du modèle.

 

65,4 % des ventes du Symbioz en BtoB

 

Depuis son lancement en septembre dernier dans les concessions françaises, le Symbioz totalise déjà plus de 22 000 immatriculations, dont près de 15 000 après 5 mois d'activité en 2025.

 

Celui qui joue le rôle de SUV d'entrée sur le segment C commence donc à trouver sa place, notamment dans l'univers BtoB. En effet, depuis janvier, 64,5 % des immatriculations (9 585 unités) sont dans l'univers professionnel.

 

©Renault

 

Jusqu'ici seulement disponible en full hybrid, le Symbioz ajoute aussi au catalogue le 4 cylindres micro-hybridé de 140 ch. Toutefois, avec ce 1 333 cm3, seulement proposé en boîte mécanique, le SUV affiche une consommation mixte de 5,9 l, soit des émissions de 134 g/km synonymes d'un malus de 898 euros.

 

Ainsi armée, la gamme débute à 29 900 euros pour l'entrée de gamme avec le 1,3 mild hybrid 140. Pour le Symbioz E-Tech les tarifs commencent à 33 800 euros pour culminer à 38 800 euros, selon la finition choisie : Evolution, Techno, Esprit Alpine ou Iconic.

 

Avec cette nouvelle génération du système hybride E-Tech, développée par Horse, Renault compte bien poursuivre sur la même dynamique. En 2024, la marque a écoulé en France 120 000 modèles E-Tech et jusqu'ici en 2025, les chiffres progressent encore de 46 % !

Les plus
Efficience du système E-Tech
Espace à bord - Coffre
Fonctionnement de la boite en progrès...
Les moins
...Mais pas encore parfait
Présentation intérieure commence à dater
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