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Essai Fiat Grande Panda : pari réussi pour relancer une gamme en panne

Publié le 5 février 2025

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
Consciente de l’importance de ce que représente la Grande Panda dans une gamme exsangue, Fiat a mis les moyens pour qu'elle soit un succès. L'avenir dira si les clients suivront, mais la citadine ne manque pas d’arguments pour convaincre.
Fiat revient sur son coeur de marché, le segment B, avec la Grande Panda. ©Fiat

Douze ans. Il aura fallu attendre douze ans, depuis l’arrêt de la Grande Punto, pour que Fiat se réveille (enfin), cesse de surfer sur la vague de moins en moins puissante de la 500 et revienne sur le segment B, son cœur de gamme depuis des décennies.

 

L’artillerie lourde est de sortie avec la Grande Panda, qui s’intercale entre la Pandina (la nouvelle appellation de la Panda) lancée en 2012 et qui a bénéficié d’un très profond restylage, et la 600.

 

320 km d'autonomie

 

Longue de 3,99 m, la Grande Panda s’inscrit donc parfaitement dans le segment et aura une grande concurrence à affronter. Mais, celle qui repose sur la base de la Citroën C3 et de l’Opel Frontera pourrait redonner le sourire aux distributeurs Fiat, mal en point en ce moment.

 

 

Ce nouveau modèle pourrait bénéficier notamment de son esprit très "panda", comme l’avait son prédécesseur dont la première génération, lancée en 1980, avait marqué les esprits. Question style, Fiat s’est fortement inspiré du coup de crayon du designer Giorgetto Giugiaro, qui était une réussite à son époque.

 

L’intérieur est de bonne facture. Quelques détails qui rendent hommage à la marque et au modèle parsèment l’habitacle, à l’instar de ce que Jeep avait développé sur l’Avenger. Pour l’anecdote, le revêtement des portes intègre de l’aluminium et l’équivalent de 140 cartons de boissons recyclés.

 

L'intérieur de la Grande Panda est fait de clins d'œil aux anciennes générations. ©Fiat

 

Sous le capot, Fiat lance dans un premier temps la version électrique de 83 kW (113 ch) en promettant une autonomie de 320 km. Mais le constructeur mettra rapidement sur le marché le trois cylindres 1.2 de 100 ch doté de la micro-hybridation et d’une boîte automatique eDCT.

 

Cette version, qui couvrira sur une année pleine 80 % des immatriculations, arrivera dès juillet 2025. Avec cette gamme, la Grande Panda sera uniquement disponible en boîte automatique.

 

Une gamme simple et richement dotée

 

Nous avons pu prendre rapidement son volant sur un parcours mixte. S’il n’a pas été possible de mesurer la consommation, Fiat nous promettant que cette lacune sera comblée lorsque la voiture sera commercialisée, la Grande Panda s’est montrée à l’aise aussi bien en ville que sur route.

 

Son comportement est très similaire à celui de la Citroën C3, mais son confort est légèrement moindre, puisque Fiat fait l’impasse sur la suspension à butée hydraulique, réservée à la marque aux chevrons, tout comme les sièges Advanced Comfort.

 

La Fiat Grande Panda mesure 3,99 m de long. ©Fiat

 

La Grande Panda électrique dispose d’une particularité, pour l’instant unique sur le marché (à part sur la Citroën Ami/Fiat Topoloni) ; elle intègre à l’avant un câble de recharge intégré et rétractable de 4,50 m, capable de charger jusqu’à 7,4 kWh, soit de 20 à 80 % en 4h20. Pour se brancher aux bornes de recharge rapide, son système est plus classique. L'opération est réalisable via une trappe à l’arrière qui peut supporter jusqu’à 100 kWh.

 

Pour donner toutes les chances à son modèle, Fiat propose une gamme simple, composée de trois niveaux de finition pour la version essence (Pop, Icône et La Prima) et de deux packs, à partir de 18 900 euros. La version électrique, qui intègre deux finitions (Red et La Prima), est facturée à partir de 24 900 euros hors bonus. C’est plus cher que la C3, mais la voiture est mieux équipée.

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