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Citroën ë-Berlingo : l'utilitaire électrique polyvalent

Publié le 22 novembre 2021

Par Damien Chalon
4 min de lecture
Avec l’ë‑Berlingo, Citroën propose une fourgonnette électrique qui n'a pas grand chose à envier aux versions thermiques. Hormis une autonomie moindre, les performances et les capacités sont très proches.
Le Citroën ë-Berlingo est lancé en même temps que les Peugeot e-Partner et Opel Combo-e.

Le groupe Stellantis commercialise de concert trois nouveaux utilitaires légers électriques : le Peugeot e‑Partner, l’Opel Combo‑e et le Citroën ë‑Berlingo. Ce n’est pas la première fois que les trois marques de l’ancienne maison PSA procèdent de la sorte, avec le lancement simultané, l’an dernier, des Peugeot e‑Expert, Opel Vivaro‑e et Citroën ë‑Jumpy.

 

L’opération sera d’ailleurs reconduite prochainement, à la fois sur le segment des grands fourgons électriques et sur le marché prometteur des utilitaires à hydrogène. Cette offensive doit permettre au groupe d’atteindre un mix de 30 % d’utilitaires électriques en 2025 et de plus de 70 % en 2030. Fiat Professional, autre place forte du VUL au sein de Stellantis, apportera également sa contribution.

 

Trois modes de conduite

 

L’ordre du jour est donc : les fourgonnettes électriques. Chez Citroën, la gamme s’enrichit de l’ë‑Berlingo. Ses caractéristiques techniques sont identiques en tout point à celles de ses camarades de Peugeot et Opel. À savoir : une autonomie de 275 km procurée par une batterie de 50 kWh, une capacité de chargement allant de 3,3 à 4,4 m3 en fonction des versions, une capacité de remorquage de 750 kg et une charge utile maximale de 800 kg.

 

L’ë‑Berlingo est lui aussi décliné en deux longueurs (M de 4,40 m et XL de 4,75 m), en cabine approfondie et en versions carrossées. Bien qu'il soit électrique, l'utilitaire fait preuve d'une belle polyvalence. Sous le capot, il embarque un moteur de 136 ch délivrant un couple de 260 Nm. Des valeurs qui évoluent toutefois en fonction du mode de conduite souhaité : Normal, Eco et Power.

 

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Avec ce dernier, toute la cavalerie est mobilisée, alors qu’elle se veut plus discrète avec les deux autres. En Eco, l’ë‑Berlingo est bridé à 60 kW et 190 Nm de couple, ce qui s’avère largement suffisant pour la plupart des usages. Il faut toutefois composer avec un chauffage et un air conditionné moins efficaces. Les conducteurs les plus aguerris en matière d’électrique prolongeront leur quête d’efficience en appuyant sur le bouton B qui maximise la récupération d’énergie au freinage et à la décélération.

 

A partir de 30 500 euros HT

 

En mettant tout en œuvre pour réduire la consommation, la fourgonnette est en capacité d’afficher un appétit inférieur à 20 kWh/100km. De quoi s’approcher de l’autonomie annoncée, le tout dans un confort acoustique appréciable. Ce qui nous amène à l’autre sujet clé, celui de la recharge. Pour ceux ayant accès à une borne de 100 kW, le plein à 80 % s’effectue en 30 min.

 

Mais le commun des mortels devra se contenter d’équipements plus légers avec, à la clé, des temps de charge plus longs. Pour un plein complet, comptez 7h30 avec une Wallbox de 7,4 kW en courant monophasé et 5h avec une Wallbox de 11 kW en triphasé. Citroën se propose d’accompagner ses clients dans ce domaine via ses partenaires ZEBorne et Zeplug. Le prix de départ de l’ë‑Berlingo est de 30 500 euros HT en version M et finition d’entrée de gamme Control.

 

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À l’opposé du catalogue, la déclinaison  XL cabine approfondie grimpe à 33 650 euros HT. Des tarifs auxquels il faut retrancher un bonus de 5 000 euros, rendant la note un peu moins salée. Citroën invite ses clients à raisonner en TCO en indiquant que les frais d’entretien sont inférieurs de 30 % sur l’électrique et que le coût de l’énergie est cinq fois moins élevé. Un dernier argument qui pourrait faire mouche à l’heure où le prix des carburants explose.

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