S'abonner

BMW X1 : la force du choix

Publié le 4 octobre 2022

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
BMW a offert à la troisième génération de son X1 une large palette technologique, du 100 % électrique aux essence et diesel microhybridés en passant par deux versions hybrides rechargeables. De quoi entretenir un succès qui ne se dément pas.
BMW France a déjà enregistré 2 000 commandes de X1 depuis juin 2022.

Incontestable succès depuis son lancement en 2009, avec plus de 2,7 millions d’exemplaires vendus, le BMW X1 a encore été le premier SUV compact premium écoulé dans le monde en 2021 avec 240 000 unités (+ 5 %). Dans cette der­nière année complète, il a devancé le Volvo XC40 (200 000 unités ; + 7 %), l’Audi Q3 (185 000 ; + 14 %) et le Mercedes‑Benz GLA (127 000 ; + 11 %). Produit à Ra­tisbonne, en Allemagne, avec les X2, Série 1 et Série 2 Active Tourer, le X1 est un modèle essentiel pour la marque ba­varoise, y compris en France avec plus de 10 000 immatriculations par an en moyenne.

 

Toutes les technologies disponibles

 

Côté design, la filiation est claire avec les générations précédentes, mais aussi avec les productions actuelles de BMW. On retrouve notamment les naseaux hypertrophiés et à l’intérieur, une console centrale flottante comme sur le dernier Série 2 Active Tourer. Le digital et la connectivité ont également pris le pouvoir sur la planche de bord avec deux écrans (10,23 et 10,7’’) tournant avec le nouvel OS 8.0. L’équipement du X1 n’a rien à envier à celui de ses grands frères, notamment concernant les Adas, à condition d’ajouter quelques options.

 

 

Même si cette génération a légèrement grandi, avec 5,3 cm de plus en longueur, 2,4 cm en largeur, 4,4 cm en hauteur et 2,2 cm pour l’empattement, elle reste dans les cotes du segment, tout en amé­liorant son aérodynamisme avec un Cx de seulement 0,26. Au chapitre des mécaniques, le X1 cuvée 2022 fait le plein. Il est disponible, au lancement le 29 septembre 2022, en essence et diesel traditionnels (18i et 18d), mais aussi microhybridés en 48 V avec un mo­teur électrique de 14 kW (19 ch) placé dans la boîte à double embrayage (23i et 23d). Les bienfaits de l’électrification permettent au 23d (211 ch et de 124 à 141 g/km de CO2) d’échapper au malus en entrée de gamme et même de faire mieux que le 18d, pourtant seulement en deux roues motrices et 150 ch (129 à 146 g/km).

 

25 % des ventes pour le ix1

 

A partir du mois de novembre 2022, la pro­duction des versions PHEV et 100 % électriques va débuter. Les X1 25e (245 ch cumulés) et 30e (326 ch), grâce à une batterie de 14,2 kWh placée dans le plancher, affichent 81 km d’autonomie électrique en WLTP et même jusqu’à 107 km en cycle urbain. Leurs émissions de CO2 oscillent entre 15 et 23 g/km. Avec l’iX1, totalement électrique, BMW annonce une autonomie de 414 à 440 km grâce à la capacité utile de 64,7 kWh de la batterie. Ce modèle affichant une puis­sance de 230 kW (313 ch) embarque un chargeur de 11 kW (22 kW en option) et peut encaisser, seulement, 130 kW en courant continu.

 

 

Ce large panel de moteurs sera un atout incontestable pour le X1 et l’état‑major de la marque en France estime que chacun devrait s’adjuger 25 % des ventes. Cela peut paraître beaucoup pour le diesel, mais il ne faut pas oublier que ces blocs fonc­tionnant au gazole représentent encore 39 % des transactions de BMW, à fin août 2022. Quant aux 25 % de l’iX1, cette part va être synonyme d’un vrai décollage de l’électrique qui se limite à 7 % des immatriculations de BMW France, après huit mois d’activité (26 % pour les PHEV). Enfin, pour ce nouvel opus, la filiale hexagonale a simplifié la gamme avec seulement trois finitions (X1, xLine et M Sport). Une dédiée aux professionnels, baptisée Business De­sign, est également au catalogue.

 

Partager :

Laisser un commentaire

cross-circle