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Audi A5 : deux-en-un

Publié le 24 octobre 2024

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
Avec l’A5, qui remplace les anciennes A4 et A5, Audi revient sur le segment des routières, en déclin à cause des SUV. Mais avec une telle proposition, difficile de passer à côté de ses arguments dans un marché en pleine mutation.
Audi regroupe les anciennes A4 et A5 sous un seul et unique modèle. ©Audi

Chez Audi, c’est la valse des chiffres. Cette nouvelle génération d’A5 ne remplace pas que l’ancienne, elle se substitue aussi à l’A4. Nous avons affaire ici à deux voitures en une depuis que la marque allemande a décidé de dénommer avec un chiffre impair, les modèles thermiques et hybrides, et avec un chiffre pair, les modèles 100 % électriques, appelés également e‑tron.

 

L’arrivée de l’A5 est en soi un événement chez Audi car, à part le restylage de l’A3 début 2024, cela faisait presque trois ans que le réseau n’avait pas de nouveaux modèles à distribuer. Elle l’est d’autant plus que l’A4 et l’A5 ont été un succès chez le constructeur.

 

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Depuis le lancement de l’A4, il y a trente ans, Audi en a écoulé 340 000, dont 50 400 de la dernière génération, tandis que l’A5, dont la première déclinaison est arrivée en 2007, s’est vendue à 61 000 unités.

 

Pour le premier modèle, les flottes ont représenté un mix de 52 %, neuf points de moins pour l’A5. La marque a de fortes ambitions sur ce créneau, bien que celui des berlines du segment D soit en net déclin par rapport à son pendant SUV. En 2025, elle prévoit en effet de vendre 1 120 berlines et 2 790 unités de la version Avant, dont 60 % auprès des entreprises.

 

La version Avant représentera le plus grand nombre de ventes dans le mix. ©Audi

 

En longueur, l’A5, berline comme break, prend 73 mm en plus que l’A4 pour atteindre 4,82 m. Ces centimètres en plus bénéficient aux places arrière. L’espace aux jambes gagne ainsi 72 mm. Effectivement, les passagers sont très bien installés.

 

La planche de bord a totalement évolué avec une part belle aux écrans. On regrettera néanmoins une qualité des matériaux en baisse et une ergonomie très discutable, avec notamment les commandes des projecteurs ou des antibrouillards situées sur la porte conducteur.

 

La planche de bord fait la part belle aux écrans. ©Audi

 

Sous le capot, contrairement aux constructeurs français, Audi offre une large gamme de moteurs, à commencer par un 4 cylindres essence 2.0 TFSI de 150 et 204 ch (152 g/km de CO2). Nous avons nettement préféré la version la plus puissante, plus à même de sublimer le châssis de la voiture. Son couple de 340 Nm, bien qu’il soit à son maximum à 2 000 tr/min contre 1 400 tr/min pour le 150 ch (mais "seulement" de 280 Nm), y est certainement pour beaucoup.

 

Un diesel très performant

 

Mais le moteur le plus adapté à l’usage de cette grande et confortable routière est indéniablement le 2.0 TDI micro‑hybridé, appelé MHEV Plus, lui aussi de 204 ch (126 g/km CO2). Avec son couple de 400 Nm disponible dès 1700 tr/min, il offre un excellent agrément de conduite, d’autant plus qu’il est bien secondé par la boîte automatique à sept rapports. Et avec une consommation de seulement 4,8 l/100 km, il sera parfait pour les gros rouleurs.

 

Pour les plus sportifs, Audi propose une version S5, dotée d’un V6 essence de 367 ch. Dans les mois à venir, deux PHEV avec plus de 100 km d’autonomie seront disponibles au catalogue.

 

On l’a dit, les ambitions d’Audi sont relativement importantes. Et pour les réaliser, la marque se donne les moyens avec des mensualités assez exceptionnelles. La version A5 berline Design TFSI de 150 ch sera, en effet, disponible à partir de 590 euros/mois, sans apport, tandis que la finition qui sera la plus plébiscitée, la S line, démarrera à partir de 700 euros/mois. Bel effort.

 

La berline A5 gagne 73 mm par rapport à l'ancienne A4. ©Audi

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