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La Gendarmerie nationale alerte sur sa flotte de véhicules vieillissante

Publié le 6 novembre 2025

Par Robin Schmidt
2 min de lecture
Confrontée à un budget restreint, la Gendarmerie nationale peine à renouveler ses véhicules, dont l’âge moyen est estimé entre sept et huit ans. Si la situation perdure, elle risque de devoir engager un investissement majeur dans les années à venir.
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L'âge moyen des véhicules de la flotte de la Gendarmerie nationale est estimé entre sept et huit ans. ©AdobeStock-helenedevun

La Gendarmerie nationale doit se serrer la ceinture. Auditionné au Sénat le 30 octobre 2025, son directeur général, Hubert Bonneau, a alerté sur la vétusté de son parc automobile.

 

Selon lui, la Gendarmerie nationale aurait déjà dû théoriquement remplacer "tous ses véhicules", dont l’âge moyen est estimé entre sept et huit ans. Mais face à un budget resserré, elle est dans l’incapacité d’atteindre ses quotas de renouvellement.

 

 

"J’ai une durée de vie des véhicules estimée à huit ans. C’est un élément essentiel dans le travail du quotidien. Je devrais normalement renouveler un huitième du parc chaque année, soit 3 700 véhicules", a expliqué le patron de la gendarmerie devant les sénateurs.

 

Sur les années 2024, 2025 et 2026, la Gendarmerie nationale devrait ainsi remplacer un total de 15 000 véhicules. Mais compte tenu du contexte budgétaire, le renouvellement sur cette période ne pourra être que de 5 000 véhicules. "Je n’ai pas les moyens de faire plus", ajoute-t-il.

 

 

L’année prochaine, la Gendarmerie nationale ne recevra donc en réalité que 600 modèles neufs, bien loin des 3 700 nécessaires au renouvellement de sa flotte. Sans une évolution de la situation, "on peut se retrouver dans deux ou trois ans devant un mur d’investissement", met en garde Hubert Bonneau.

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