Quelles sont les voitures électriques au rendez-vous de l'écoscore ?

Fini l’époque où l’image de marque, la consommation ou encore le coût d’entretien d’un véhicule déterminaient les choix des flottes. Aujourd’hui, le score environnemental est, en effet, devenu l’un des critères fondamentaux pour les gestionnaires de parc, dictant l’élaboration de leur car policy.
Attribué par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), cet indicateur détermine l’empreinte carbone d’un véhicule mis en vente sur le marché français, en considérant sa production, son acheminement depuis son site de fabrication jusqu’à son lieu de distribution en France.
En effet, l’écoscore est pris en compte pour le calcul de la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions, mais aussi pour l’évaluation de l’avantage en nature associé à un véhicule de fonction. Dès lors, il permet aux entreprises d’éviter d’éventuels surcoûts, notamment vis‑à‑vis de la loi d’orientation des mobilités (LOM) qui les contraint à verdir leur flotte.
Comment est calculé l'écoscore ?
Pour attribuer l’écoscore à un véhicule, l’Ademe se base donc sur de nombreux critères, comprenant sa masse, la capacité de sa batterie, ses composants, son lieu de production, ainsi que ses modes d’acheminement depuis son site de fabrication jusqu’à son site de distribution en France. Pour ce faire, le constructeur doit alors fournir des justificatifs tels que le dossier d’homologation ou encore le partiel de recyclabilité.
D’autant que depuis l’arrêté du 24 janvier 2025, les règles de calcul du score environnemental ont été durcies. Jusqu’alors, la notion centrale du dispositif était, en effet, celle du site d’assemblage "dans lequel est réalisée l’installation du moteur électrique et de la batterie sur le châssis de la version du véhicule". Il suffisait donc à un constructeur de procéder aux ultimes étapes d’assemblage dans une usine européenne pour bénéficier d’un bon score environnemental et ainsi être éligible au bonus écologique. Cette pratique du montage en kit n’est plus tolérée et des véhicules ont depuis été retirés de la liste de l’Ademe.
Ainsi, si un véhicule 100 % électrique obtient un score minimum de 60/100, il peut alors bénéficier du score environnemental. Pour guider les gestionnaires de parc dans ce vaste choix, Le Journal des Flottes a donc décidé de réaliser une liste non exhaustive des modèles éligibles au score environnemental.
Abarth
Commençons ce tour d’horizon par Abarth. La marque sportive italienne compte dans sa gamme deux véhicules écoscorés. Le premier, l’Abarth 500e, embarque un moteur électrique de 155 ch (ou 144 kW) associé à une batterie lithium‑ion de 42 kWh de capacité utile. L’autonomie annoncée par le constructeur est de 253 km en cycle mixte WLTP pour un ticket d’entrée fixé à 36 900 euros.
Lancé en 2024, l’Abarth 600e est présenté comme la plus puissante Abarth jamais pro‑ duite, avec une puissance annoncée de 280 ch (207 kW). Sa batterie de 51 kWh limite, en revanche, son autonomie à environ 334 km en cycle WLTP. Ce petit SUV sportif est commercialisé à partir de 44 900 euros.

©Abarth
Alfa Romeo
Premier véhicule 100 % électrique du constructeur au quadrifoglio, l’Alfa Romeo Junior, dans sa version Veloce, est un jumeau technique de l’Abarth 600e, évoqué précédemment. La taille de la batterie reste donc identique pour les deux modèles, soit 51 kWh, au même titre que la puissance de 280 ch et l’autonomie annoncée d’environ 334 km. Le prix est néanmoins différent puisque ce petit B‑SUV italien est affiché à partir de 46 900 euros.

©Alfa Romeo
Alpine
Alpine compte dans sa gamme deux modèles écoscorés. D’abord, l’Alpine A290, cousine de la Renault 5 E‑Tech, dont la commercialisation a débuté en toute fin d’année 2024. Mais contrairement à la citadine au losange, l’Alpine A290 est quant à elle orientée vers la recherche de performances, avec des versions d’une puissance de 180 et 220 ch. Sa batterie de 52 kWh lui permet donc de réaliser jusqu’à 378 km entre deux recharges et 361 km pour la motorisation la plus puissante. Quant à son prix, il faut débourser un minimum de 38 700 euros pour la finition GT ou 44 700 euros pour la GTS.
Attendu sur les routes françaises en fin d’année 2025, l’Alpine A390 sera, de son côté, proposé avec une batterie qui offre une capacité généreuse de 89 kWh utiles, lui permettant de réaliser jusqu’à 555 km en cycle WLTP entre deux recharges. Ce crossover familial 100 % électrique d’une puissance maximale de 470 ch affiche un ticket d’entrée fixé à 65 000 euros.

©Alpine
Audi
Du côté de chez Audi, la marque aux anneaux bénéficie de l’écoscore sur ses deux C‑SUV 100 % électriques présents dans son catalogue. Il s’agit du Q4 e‑tron et de sa variante en carrosserie coupé qui prend l’appellation Sportback. Lancé en 2021, l’Audi Q4 e‑tron est équipé d’une batterie de 77 kWh de capacité nette, lui permettant de réaliser jusqu’à 545 km entre deux recharges (549 km pour la version Sportback). Sa déclinaison 45 e‑tron délivre une puissance de 285 ch, tandis que celle‑ci grimpe à 340 ch sur la 55 e‑tron. Le SUV allemand est aujourd’hui vendu à partir de 46 990 euros, mais une version renouvelée de l’Audi Q4 e‑tron devrait arriver au cours de l’année 2026.

©Audi
BMW
Disponible en France depuis début 2023, le BMW iX1 est une version 100 % électrique du plus petit SUV de la gamme BMW, le X1. Grâce à une batterie à la capacité nette de 64,7 kWh, le SUV zéro émission du constructeur bavarois dispose d’une autonomie allant jusqu’à 440 km. Son ticket d’entrée est fixé à 46 990 euros.
La version coupé de l’iX1, l’iX2, est venue compléter la gamme en 2024. Son rayon d’action est légèrement supérieur, puisque l’iX2 affiche une autonomie de 478 km au maximum. En revanche, les tarifs restent quant à eux identiques et débutent aussi à 46 990 euros pour l’entrée de gamme.
Restylée au printemps 2024, la BMW i4 a bénéficié de quelques évolutions techniques. Si la capacité des batteries reste inchangée, à 70 ou 84 kWh, l’autonomie de la berline a, quant à elle, été améliorée pour grimper à 612 km au maximum (+12 km). Ses tarifs ont également augmenté pour commencer à 57 850 euros.
Le BMW iX a aussi bénéficié d’un restylage au cours de l’année 2025. Selon les versions choisies, la capacité nette de la batterie est de 94,8 kWh, 109,1 kWh ou 108,9 kWh pour la déclinaison M. Le rayon d’action du SUV 100 % électrique peut atteindre un maximum de 701 km en cycle mixte WLTP, pour un premier prix à 88 600 euros.

©BMW
Citroën
La quatrième génération de la Citroën ë‑C3 a également de quoi séduire. Déjà par son prix. Et pour cause, la citadine aux chevrons se positionne comme l’une des voitures électriques les plus accessibles du marché, avec un tarif débutant à 19 990 euros. Si son prix est l’un de ses points forts, son autonomie, en revanche, n’atteint que 213 km en cycle WLTP. Il existe néanmoins une autre version capable de réaliser jusqu’à 320 km entre deux recharges et facturée à partir de 23 300 euros.
Lancé en début d’année 2025, son grand frère, l’ë‑C3 Aircross, voit son offre débuter à 27 400 euros, avec un moteur de 113 ch (83 kW), combiné à une batterie de 44 kWh, lui permettant de réaliser plus de 300 km entre deux recharges. Une version avec un pack de 54 kWh a vu le jour plus tard dans l’année et porte son autonomie à plus de 420 km en WLTP. Le tarif est logiquement plus élevé à 29 400 euros.
Le Citroën ë‑C5 Aircross est arrivé dans les concessions françaises à l’automne 2025. Le C‑SUV 100 % électrique de la marque aux chevrons sera d’abord proposé avec une motorisation de 210 ch et une batterie de 73 kWh, pour une autonomie de 520 km. Ici, l’entrée de gamme débute à 40 290 euros, tandis qu’une version business, dédiée auxprofessionnels, voit quant à elle ses tarifs démarrer à 44 290 euros. Enfin, le Citroën ë‑C5 Aircross se déclinera prochainement en une seconde version de 230 ch, qui accueillera cette fois une batterie de 97 kWh, lui permettant de réaliser jusqu’à 680 km.
Pour ce qui est des berlines de la marque aux chevrons, les ë‑C4 et ë‑C4X se déclinent en deux motorisations 100 % électriques. La première, d’une puissance de 136 ch (110 kW), offre une autonomie de 355 km pour la C4 et de 360 km pour la C4X, tandis que la seconde de 156 ch (115 kW) dispose d’un rayon d’action respectif de 415 et 425 km. Le ticket d’entrée pour ces motorisations 100 % électriques est fixé à 33 850 euros pour l’ë‑C4 et 34 550 euros pour l’ë‑C4X.
Enfin, l’offre de véhicules écoscorés de Citroën est également composée de deux ludospaces 100 % électriques. D’abord, l’ë‑Berlingo, qui embarque un moteur de 136 ch et une batterie de 50 kWh, se décline en deux tailles (M ou XL), proposant respectivement jusqu’à 343 et 337 km d’autonomie. Ses prix oscillent de 36 850 à 38 450 euros.
Plus grand, le Citroën ë‑SpaceTourer offre le même moteur de 136 ch, mais est quant à lui proposé avec deux tailles de batterie. La première, d’une capacité de 49 kWh, permet de réaliser jusqu’à 223 km entre deux recharges, tandis que la seconde, de 75 kWh, affiche un rayon d’action de 352 km. Comptez un minimum de 47 800 euros pour la batterie la plus petite et 53 800 euros pour la plus grande.

©Citroën
Cupra
Lancée en 2022, la Cupra Born est le tout premier véhicule électrique de la marque espagnole. La citadine est proposée dans une version d’entrée de gamme disposant de 204 ch et d’une autonomie annoncée de 428 km avec une batterie de 59 kWh, affichée à 37 390 euros. La Cupra Born de 230 ch accueille, quant à elle, un généreux accu de 77 kWh, lui permettant de pousser son rayon d’action à 550 km en cycle WLTP. Ici, le prix est de 39 990 euros.

©Cupra
DS Automobiles
Le DS 3 Crossback, dans sa version électrique baptisée E‑Tense, débute à 42 300 euros. Il embarque un moteur de 156 ch, associé à une batterie de 54 kWh, lui permettant de dépasser les 400 km d’autonomie.
Restylée en octobre 2025, celle qui prend désormais le nom de N° 4 affiche dans sa version électrique une puissance de 213 ch et un rayon d’action de 450 km en cycle mixte WLTP grâce à une batterie NMC
d’une capacité nette de 58,3 kWh. La berline compacte de DS est proposée à partir de 46 990 euros.
Enfin, le DS N° 8, commercialisé depuis septembre 2025, est disponible avec deux tailles de batterie. La version d’entrée de gamme, équipée d’un accu de 73,7 kWh et d’un moteur de 230 ch, atteint les 550 km d’autonomie, tandis que la puissante déclinaison de 350 ch à transmission intégrale, et qui dispose d’un accu de 97,2 kWh, assure 688 km. Dans sa mouture Long Range deux roues motrices, dotée d’un moteur de 245 ch et de la plus grosse batterie, la voiture affiche une autonomie record de 750 km. Le fleuron de DS est facturé de 59 200 euros à 80 300 euros.

©DS
Fiat
La Fiat 500e a vu son prix baisser en fin d’année 2024, à 30 400 euros. La citadine électrique se décline toujours en deux versions embarquant un moteur et une batterie distincts. Celle d’entrée de gamme est équipée d’un moteur de 95 ch et d’un accu de 28,4 kWh pour une autonomie mixte WLTP de 190 km. La seconde dispose d’un moteur de 118 ch et d’une batterie d’une capacité de 42 kWh. De quoi lui offrir davantage de polyvalence grâce à un rayon d’action plus confortable de 331 km.
Son grand frère, le Fiat 600e, est quant à lui disponible à partir de 35 900 euros. Dans sa version de 156 ch, il embarque une batterie de 54 kWh, lui permettant de parcourir jusqu’à 409 km.
Baptisée Grande Panda, la nouvelle génération de la Fiat Panda affiche un prix très abordable dans sa version 100 % électrique. Lancée en début d’année 2025, cette ë‑C3 italienne est disponible à partir de 24 900 euros. Pour son modèle, Fiat promet 320 km d’autonomie en cycle WLTP.

©Fiat
Ford
En 2025, le Ford Puma s’est décliné, pour la première fois, en une version 100 % électrique, baptisée Gen‑E. Le crossover du constructeur américain embarque un moteur développant 168 ch et une batterie d’une capacité nette de 43,6 kWh (54 kWh bruts), lui permettant de réaliser jusqu’à 376 km en cycle mixte WLTP. Le ticket d’entrée est fixé à 33 990 euros et atteint 38 990 euros pour le haut du panier.
Au cours de l’année 2024, la gamme électrique de Ford est renforcée par l’arrivée de la nouvelle génération de l’Explorer, fruit d’une collaboration avec Volkswagen. Vendu à partir de 39 990 euros, le C‑SUV est dans un premier temps proposé avec une batterie de 52 kWh utiles qui lui permet de parcourir 378 km. Mais la version la plus plébiscitée reste celle avec l’accu de 77 kWh et ses 572 km d’autonomie.
Lancée plus tard dans l’année, sa déclinaison coupé, qui reprend la fameuse appellation Capri, profite des mêmes tailles de batterie, mais son rayon d’action grimpe à 627 km et son prix à 42 490 euros.

©Ford
Hyundai
Commercialisé depuis le début de l’année 2025, le Hyundai Inster, petit A‑SUV 100 % électrique du constructeur sud‑coréen, est proposé à partir de 25 000 euros. Attention, le modèle est éligible à l’écoscore, mais uniquement dans sa version cinq places. Équipé de série d’une batterie de 42 kWh et également disponible en option avec un accu longue distance de 49 kWh, le Hyundai Inster est animé par un seul moteur délivrant une puissance de 97 ch sur sa version de base et de 115 ch sursa mouture longue distance. Selon la taille de la batterie choisie, l’autonomie va de 327 à 370 km.
Le Hyundai Kona Electric se décline également en deux tailles de batterie de 48 et 65 kWh. Pour la première version, l’autonomie annoncée peut atteindre 377 km, tandis que le moteur développe 156 ch. La seconde, d’une puissance de 217 ch, revendique jusqu’à 514 km d’endurance en cycle WLTP. La gamme démarre à 40 850 euros.

©Hyundai
Jeep
Auréolé du titre de Voiture de l’Année 2023 en Europe, le Jeep Avenger, dans sa version de base, développe une puissance de 156 ch et embarque une batterie d’une capacité utile de 51 kWh. Le constructeur annonce une autonomie de 400 km, le tout pour un prix fixé à 36 500 euros.

©Jeep
Mercedes-Benz
Du côté de chez Mercedes‑Benz, deux C‑SUV 100 % électriques sont aujourd’hui éligibles à l’écoscore. Il y a d’abord l’EQA qui s’est offert une mise à jour en 2024. Ce restylage lui a permis de gagner une nouvelle batterie de 70,5 kWh de capacité utile et in fine de faire progresser son autonomie maximale à 561 km. Le petit SUV étoilé démarre à 46 950 euros.
Restylé en même temps que l’EQA, son grand frère, l’EQB, a pour particularité de pouvoir embarquer jusqu’à sept passagers. Il est alimenté par la même batterie d’une capacité utile de 70,5 kWh, ce qui permet de bénéficier d’une autonomie allant jusqu’à 537 km selon Mercedes‑Benz.
Dernière grosse nouveauté en date du constructeur allemand, la troisième génération de la CLA est proposée en deux versions 100 % électriques, toutes les deux éligibles à l’écoscore. Grâce à une nouvelle batterie de 85 kWh, la CLA 250+ développe une puissance de 272 ch, pour une autonomie allant jusqu’à 792 km, selon la norme WLTP. La deuxième version, la CLA 350 4Matic, jouit, quant à elle, d’une puissance de 354 ch et d’un rayon d’action maximal de 771 km. Pour l’heure, la facture est relativement salée avec la 250+ qui débute à 53 450 euros pour culminer à 58 700 euros. Pour la 350 4Matic, cela s’éche‑ lonne de 62 700 à 67 950 euros.
L’EQT, le ludospace de Mercedes‑Benz, est également un modèle écoscoré. Disponible en deux longueurs, en cinq ou sept places, il est doté d’un moteur de 122 ch, ainsi que d’une batterie de 45 kWh, lui garantissant un maigre rayon d’action de 278 km en cycle mixte WLTP. Côté prix, il faudra débourser au moins 47 845 euros pour s’offrir ses services.

©Mercedes-Benz
Mini
Le constructeur britannique Mini a converti l’an dernier son Countryman à l’électrique. Deux versions avec une batterie de 64 kWh sont donc proposées au catalogue : 204 et 313 ch, pour respectivement 399 et 462 km d’autonomie. Le ticket d’entrée pour le Mini Countryman 100 % électrique est fixé à 39 150 euros.

©Mini
Nissan
Cousine technique de la Renault 5 E‑Tech, la sixième génération de la Nissan Micra a été lancée en octobre 2025 dans une version 100 % électrique. Elle affiche, par conséquent, les mêmes caractéristiques techniques que la citadine au losange, à commencer par les blocs électriques de 120 ou 150 ch. Les deux tailles de batterie de 40 et 52 kWh sont également identiques et offrent respectivement 316 et 417 km d’autonomie. La gamme débute à 28 000 euros pour la finition basse à petite batterie et grimpe à 36 000 euros pour le haut du panier.
Après deux générations de berlines compactes, la nouvelle Nissan Leaf prend désormais l’allure d’un crossover coupé. Cette troisième génération, qui sera lancée au printemps 2026, est dotée de deux tailles de batterie, de 52 et 75 kWh de capacité utile. La première lui permet de réaliser jusqu’à 436 km entre deux recharges, tandis que la seconde lui confère un rayon d’action de 604 km au maximum. Nissan n’a, pour l’heure, pas encore communiqué sur ses prix.
Dérivé du Renault Kangoo E‑Tech, le Nissan Townstar est proposé avec un moteur de 122 ch dans sa version électrique. Disponible à partir de 29 160 euros, il est alimenté par une batterie d’une capacité de 45 kWh, lui permettant de parcourir 285 km en cycle mixte WLTP.

©Nissan
Opel
Cousine technique de la Peugeot e‑208, l’Opel Corsa Electric jouit, à quelques exceptions près, des mêmes prestations que son homologue française. À commencer par ses deux motorisations de 136 et 156 ch. La première est associée à une batterie de 50 kWh, alors que la seconde embarque un accu de 51 kWh, pour une autonomie pouvant atteindre jusqu’à 405 km. La citadine allemande en version 100 % électrique est proposée à partir de 32 000 euros.
Commercialisée sur le marché français depuis la fin de l’année 2023, l’Opel Astra Electric est dotée de série d’un moteur de 156 ch et d’une batterie de 54 kWh. Cette dernière assure à la berline compacte allemande 418 km d’autonomie en cycle WLTP, pour un prix fixé à 38 990 euros.Sa déclinaison break, l’Astra Sports Tourer Electric, affiche quant à elle un rayon d’action légèrement inférieur, à 413 km, à un tarif lui plus élevé, soit 42 140 euros.
Restylé en 2025, l’Opel Mokka Electric a abandonné la configuration avec un moteur de 136 ch et une batterie de 50 kWh pour ne conserver que l’engin le plus performant de 156 ch et la grosse batterie de 54 kWh. L’autonomie théorique est donc de 362 km, quand son prix démarre à 36 900 euros.
Positionné entre le Mokka et le Grandland, l’Opel Frontera est commercialisé depuis le début de l’année 2025 avec une motorisation 100 % électrique. Ce jumeau technique de l’ë‑C3 Aircross offre donc également une puissance de 113 ch et une batterie de 44 kWh, pour une autonomie pouvant atteindre 305 km. Une version Long Range, permettant de réaliser jusqu’à environ 411 km entre deux recharges, grâce à un accu de 54 kWh, est depuis venue compléter la gamme. Le ticket d’entrée est fixé à 29 000 euros.
Disponible dans un large éventail de motorisations, l’Opel Grandland, dont la commercialisation a débuté fin 2024, est également proposé en trois versions 100 % électriques. La première garantit au cousin technique du Peugeot 3008 un rayon d’action allant jusqu’à 523 km, grâce à une batterie de 73 kWh. L’Opel Grandland Electric est aussi disponible avec un accu de 82 kWh (582 km), tandis que les versions quatre roues motrices et longue autonomie (97 kWh ; environ 700 km d’endurance) sont récemment venues complé‑ ter l’offre. Les tarifs de la gamme électrique débutent à 42 490 euros.
Du côté des ludospaces, l’Opel Combo Electric jouit des mêmes caractéristiques techniques que son cousin de chez Citroën, soit un moteur de 136 ch et une batterie de 50 kWh, pour une autonomie maximale de 344 km. Son prix démarre à 35 300 euros.
Enfin, son grand frère, l’Opel Zafira Electric de 136 ch, est disponible en deux longueurs et peut accueillir jusqu’à neuf passagers. Comme le Citroën ë‑Space‑ Tourer, il est proposé avec deux tailles de batterie d’une capacité de 49 et 75 kWh, offrant respectivement jusqu’à 230 et 330 km d’autonomie. Son prix catalogue est de 45 870 euros.

©Opel
Peugeot
La Peugeot e‑208 est proposée en 136 et 156 ch, pour une autonomie maximale de 433 km en cycle WLTP, grâce à une batterie de 51 kWh de capacité brute. Ici, les tarifs oscillent entre 28 100 et 35 500 euros selon la puissance choisie.
Sa grande sœur, la Peugeot e‑308, ainsi que sa déclinaison break SW se sont offert une mise à jour en fin d’année 2025. La version 100 % électrique de 156 ch embarque une nouvelle batterie de 55,4 kWh de capacité utile, lui permettant de gagner jusqu’à 34 km d’autonomie. Cette nouvelle e‑308 peut donc dorénavant parcourir jusqu’à 450 km entre deux recharges. La gamme démarre à 42 600 euros.
Déclinée en une version 100 % électrique inédite en fin d’année 2024, la Peugeot e‑408 adopte un moteur de 210 ch et une batterie de 31 kWh, lui garantissant un rayon d’action maximal de 450 km. Elle est proposée à partir de 43 900 euros.
Restylé en 2023, le Peugeot e‑2008 peut être acheté dans deux versions de 136 et 156 ch. Pour la première des deux, la capacité utile de la batterie est de 46,3 kWh, tandis que la seconde embarque un accu de 51 kWh, de quoi lui permettre de parcourir jusqu’à 406 km en cycle WLTP. La facture démarre à 36 000 euros pour la petite batterie et 38 000 euros pour la plus grosse.
Lancé en 2024, le nouveau Peugeot e‑3008 fut dans un premier temps proposé en version électrique de 210 ch dotée d’une batterie de 73 kWh, lui permettant d’afficher une autonomie de 527 km. En 2025, Peugeot a également ajouté une mouture de 320 ch à transmission intégrale, toujours avec la batterie de 73 kWh (525 km d’endurance) et une version à forte autonomie (700 km) avec un moteur de 230 ch et un accu de 98 kWh. Le ticket d’entrée est fixé à 44 990 euros.
Son grand frère, l’e‑5008, bénéficie sans grande surprise des mêmes motorisations 100 % électriques et donc des mêmes batteries. L’autonomie maximale est néanmoins ici abaissée à 660 km, tandis que la facture augmente pour débuter à 46 990 euros.
Le Peugeot e‑Rifter, comme le Citroën ë‑Berlingo, est proposé avec un moteur de 136 ch et une batterie de 50 kWh. Le rayon d’action est de 343 km en cycle WLTP, pour un ticket d’entrée fixé à 38 050 euros.
L’e‑Traveller de 136 ch embarque également deux tailles de batterie de 49 et 75 kWh, pour des autonomies respectives de 223 et 352 km WLTP. Disponible en tailles M et XL, il affiche un prix catalogue de 47 170 euros pour la première et de 48 170 euros pour la seconde.

©Peugeot
Renault
Lancée en octobre 2024, la Renault 5 E‑Tech est disponible depuis peu dans une version quelque peu dépouillée, vendue à partir de 24 990 euros. Celle‑ci associe un moteur de 95 ch à une batterie de 40 kWh, lui permettant de parcourir jusqu’à 312 km entre deux recharges. Avec le moteur de 120 ch et la même petite batterie, son tarif grimpe à 27 990 euros. Enfin, pour la version avec le plus gros accu de 52 kWh et le moteur de 150 ch, il faudra débourser un minimum de 31 490 euros.
Sa grande sœur, la Renault 4 E‑Tech, reprend la même structure de gamme que la Renault 5 E‑Tech : deux moteurs (120 et 150 ch) et deux capacités de batterie NMC (40 et 52 kWh), ce qui lui permet d’afficher une autonomie respective de 308 et 409 km. Côté prix, la gamme de la R4 E‑Tech commence à partir de 29 990 euros pour finir à 37 490 euros.
Commercialisée depuis 2022, la Renault Megane E‑Tech se vend toujours aussi bien chez les BtoB. Sa gamme a été simplifiée puisqu’elle est aujourd’hui disponible avec un moteur de 220 ch et une batterie de 60 kWh, lui garantissant jusqu’à 468 km en cycle mixte WLTP. Le ticket d’entrée est fixé à 39 500 euros et la facture grimpe à 43 000 euros pour la finition la plus haute.
Best‑seller sur le marché des flottes, le Renault Scenic E‑Tech a su aller conquérir sa clientèle depuis son lancement en 2024. Au catalogue, vous avez le choix entre une batterie de 60 kWh et une de 87 kWh. De quoi offrir 430 km d’autonomie avec la plus petite des deux et 625 km avec l’accu le plus gros. La gamme tarifaire débute à 39 990 euros.
Enfin, le Renault Kangoo E‑Tech est le dernier modèle du constructeur au losange éligible à l’écoscore. Avec son moteur de 120 ch et sa batterie de 45 kWh, il peut réaliser jusqu’à 285 km entre deux recharges. En France, il est commercialisé à partir de 37 500 euros.

©Renault
Skoda
Chez le constructeur tchèque, l’offre de modèles écoscorés débute avec le Skoda Elroq. Disponible sur le marché français dès 33 430 euros depuis début 2025, l’Elroq dispose d’une gamme qui se conjugue avec tout de même trois niveaux de puissance et trois capacités de batterie. Avec la batterie de 52 kWh nets, le petit C‑SUV est équipé d’un moteur électrique de 170 ch et affiche une autonomie atteignant jusqu’à 372 km selon le cycle mixte WLTP. Le cœur de gamme se compose de l’offre mariant une batterie de 58 kWh nets et une machine électrique de 204 ch, permettant à l’Elroq entre 397 et 418 km entre deux recharges. Enfin, les versions les plus musclées, dans la gamme actuelle, reposent sur une batterie de 77 kWh nets et un moteur offrant 286 ch. De quoi afficher des performances d’un autre calibre, mais aussi un rayon d’action bien plus large avec jusqu’à 579 km.
Restylés en 2025, l’Enyaq et sa variante coupé ne sont quant à eux disponibles qu’avec une seule et unique taille de batterie de 77 kWh de capacité nette, auto‑ risant de 549 à 596 km d’autonomie. Le nouvel Enyaq affiche un ticket d’entrée fixé à 46 400 euros quand sa version coupé débute à 49 150 euros.

©Skoda
Tesla
Le Tesla Model Y est passé en début d’année 2025 par la case restylage. Le best‑seller de la marque américaine est disponible avec des batteries d’une capacité de 60 kWh pour l’entrée de gamme et de 79 kWh pour les versions grande autonomie et per‑ formance. Le rayon d’action oscille alors entre 455 et 622 km, pour un prix minimum de 44 990 euros.

©Tesla
Toyota
Seul modèle de Toyota éligible à l’écoscore, le Proace City débute à 35 820 euros en France. Fruit d’un partenariat avec Stellantis, il est disponible en deux longueurs, ainsi qu’en versions cinq et sept places, comme les Citroën ë‑Berlingo et Peugeot e‑Rifter. Équipé d’une batterie de 50 kWh et d’un moteur de 136 ch, il peut parcourir jusqu’à 330 km en cycle mixte WLTP.

©Toyota
Volkswagen
Cousine de la Cupra Born, la Volkswagen ID.3 est proposée avec des motorisations de 170 et 204 ch, ainsi que trois tailles de batterie de 52, 59 et 77 kWh. Pour la première, l’autonomie maximale annoncée est de 388 km, tandis qu’elle grimpe à 434 km pour la taille intermédiaire. Enfin, pour ce qui est de la plus grosse des batteries, le rayon d’action est de 566 km au maximum. L’entrée de gamme est fixée à 34 990 euros.
Restylés en début d’année 2025, les Volkswagen ID.4 et ID.5 (uniquement dans sa version Pro pour ce dernier) sont éligibles à l’écoscore. Grâce à des améliorations significatives, l’ID.4 a vu son autonomie progresser pour atteindre 550 km (+7 km) et 556 km (+11 km) pour le coupé ID.5, le tout avec la même batterie de 77 kWh. Les tarifs en entrée de gamme, eux aussi, ont été améliorés. L’ID.4 est dorénavant proposé à partir de 41 500 euros, tandis que l’ID.5 commence à 50 500 euros.
Pour l’ID.7 et sa déclinaison break Tourer, seule leur version Pro est éligible à l’écoscore. Elles existent avec un moteur développant une puissance de 286 ch et une seule taille de batterie de 77 kWh, garantissant jusqu’à 619 km à la berline et 606 km au break. Les tarifs de la première débutent à 58 290 euros et à 58 990 euros pour la seconde.
Il en va de même pour l’ID. Buzz qui bénéficie de l’écoscore uniquement dans sa version Pure. Celle‑ci est seulement proposée en cinq places, avec une puissance de 170 ch et une autonomie de 326 km. Son prix TTC est de 49 540 euros.

©Volkswagen
Volvo
Auparavant fabriqué uniquement en Chine, le Volvo EX30 sort désormais également des lignes de l’usine Volvo Cars de Gand, en Belgique, depuis avril 2025. Il devient ainsi un modèle de fabrication européenne et bénéficie donc du score environnemental. Le petit SUV de Volvo offre un choix de deux batteries et deux motorisations. Ainsi, la version Single propose un moteur de 272 ch et une batterie LFP de 51 kWh (dont 49 kWh utiles), autorisant une autonomie de 344 km. Avec la variante Single Extended Range, le modèle conserve le même moteur, mais alimenté par une batterie NMC de 69 kWh (dont 64 kWh utiles) permettant jusqu’à 476 km d’endurance. Enfin, la version Twin Performance, avec la grosse batterie, ajoute un moteur sur le train avant (156 ch) pour afficher une puissance cumulée de 428 ch. Le rayon d’action en fait un peu les frais avec 450 km. Ses tarifs démarrent à 36 970 euros.
Respectivement lancés en 2021 et en 2022, les Volvo EX40 et EC40 sont tous deux équipés de deux tailles de batterie : 70 et 82 kWh. Avec la plus grosse des deux, l’EX40 est capable de parcourir jusqu’à 575 km, quand l’EC40 fait mieux avec un maximum de 583 km. La gamme de l’EX40 débute à 46 950 euros, celle de l’EC40 à 48 500 euros.

©Volvo
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
