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Quand l’écoconduite est l’affaire de tous !

Publié le 19 octobre 2023

Par Damien Chalon
3 min de lecture
Zoom de l’Arval Mobility Observatory – La météo exceptionnellement clémente de cette rentrée 2023 nous a presque fait oublier que l’automne est arrivé ! Les semaines ont filé à une vitesse telle qu’il est déjà temps de parler des vacances de la Toussaint. Qui dit vacances, dit départs en famille en voiture, et sécurité routière.
Arval Mobility Observatory
D'après l'Arval Mobility Observatory, l'écoconduite serait un bon moyen de réduire les accidents de la route. ©AdobeStock-Tomasz Zajda

Dans ce domaine, le bilan n’est pas très bon puisqu’après neuf mois de baisse, la mortalité routière est repartie à la hausse en septembre 2023. Le nombre de morts sur les routes est en effet en augmentation de 9 %, par rapport à septembre 2022, avec 292 décès le mois dernier. Même tendance à la hausse pour le nombre d'accidents corporels et de blessures graves, avec 4 896 incidents (+5 %).

 

Même si la mortalité sur un an reste en baisse de -6 % par rapport à la même période de 2022, ces chiffres interpellent. Rien n’est jamais acquis en matière de sécurité au volant et les bons gestes à adopter doivent être en permanence rappelés.

 

Ils rendent d’autant plus intéressante la diffusion des bonnes pratiques en matière d’écoconduite dans la population en général, et pas seulement chez les actifs qui utilisent leur véhicule pour leurs déplacements professionnels. Selon un sondage réalisé par YouGov pour le manufacturier Bridgestone, l’écoconduite peut réduire jusqu’à 15 % le nombre d’accidents sur la route.

 

Cette étude effectuée en août dernier auprès d’un millier de personnes révèle plusieurs bonnes surprises, au premier rang desquelles une certaine adhésion des automobilistes français à cette pratique. La moitié des Français se disent "accoutumés" à l’écoconduite, tant chez les hommes que chez les femmes (57 % et 56 %) .

 

Autrement dit, l’écoconduite ne rime pas simplement avec déplacements domicile-travail ou professionnels. Les conducteurs qui parcourent entre 15 000 et 20 000 km/ an sont bien sûr plus familiers aux principes de l’écoconduite (58 %) que ceux qui roulent moins de 1 000 km/an (41 %), mais il semble qu’un niveau minimal de connaissance sur ce dispositif existe parmi la population.

 

À l’heure où la hausse des prix des carburants constitue un sujet de préoccupation pour les entreprises, comme pour Monsieur et Madame Tout le Monde, l’écoconduite apparaît aussi comme un bon moyen de réduire la facture. Selon YouGov, 67 % des Français pensent que réduire la vitesse de 20 km/h sur autoroute génère une baisse de la consommation de carburant. Les seniors sont plus nombreux que la moyenne à partager cette opinion (71 %).

 

Les atouts de l’écoconduite apparaissent tellement évidents, tant sur le plan environnemental que d’un point de vue financier, qu’un grand nombre de Français (sept sur dix) souhaite qu’elle figure au menu du permis de conduire. S’il ne s’agit pas encore d’un plébiscite, c’est en tout cas une belle reconnaissance d’une pratique bien ancrée dans le monde de l’entreprise.

 

Et si, demain, l’écoconduite s’imposait aussi parmi les utilisateurs de micromobilités (vélos, trottinettes, etc.) ? Il y a une forme d’urgence dans ce domaine. Les derniers chiffres de la Sécurité routière mettent en effet en lumière une très forte progression de la mortalité des utilisateurs d’EDPm au cours des derniers mois : 40 personnes sont ainsi décédées sur un an, soit une hausse de 14 %.

 

Comme quoi le succès du déploiement de la multimodalité, tant en entreprise que sur le marché en général, passera sans doute par l’écoconduite.

 

L’Arval Mobility Observatory

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