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Paolo Colurcio, Glide.io : "Le nom Glide incarne l’expertise que nous avons développée"

Publié le 12 novembre 2020

Par Damien Chalon
3 min de lecture
RCI Mobility a changé de nom début novembre pour devenir Glide.io. La société détenue par Renault veut ainsi renforcer sa notoriété dans son secteur, celui de l’autopartage BtoB.
Paolo Colurcio, directeur général de Glide.io, ex-RCI Mobility.

 

Pourquoi RCI Mobility change de nom pour devenir Glide.io ?

RCI Mobility est une société qui a été créée en 2015 et que je dirige depuis ses débuts. Notre activité est focalisée sur les activités de mobilité, et plus spécifiquement sur l’autopartage avec une plateforme technologique que nous avons développé et que nous continuons à faire évoluer. Nous proposons dans ce cadre le service Glide, et ce depuis la création de l’entreprise, qui s’adresse aux clients BtoB. Après cinq années d’activité, nous avons souhaité renommer RCI Mobility en reprenant le nom de Glide qui incarne l’expertise que nous avons développé, tant en France qu’à l’étranger. Et nous avons ajouté l’extension .io pour refléter le caractère technologique du service et de la marque. Ce changement est effectif depuis le mois de novembre.

 

Quelle est votre clientèle ?

Historiquement, nous avons toujours travaillé sur le marché BtoB. Nous servons les entreprises de toutes tailles, aussi bien les PME que les membres du CAC40, les municipalités qui souhaitent proposer un service d’autopartage à leurs agents, les opérateurs de mobilité qui ont besoin d’une technologie d’autopartage ainsi que les réseaux de concessionnaires pour digitaliser leurs pools de véhicules de courtoisie et de démonstration, mais aussi leurs services de location en donnant accès aux véhicules par le biais de notre application.

 

Combien de véhicules gérez-vous ?

A ce jour, plus de 5 000 véhicules sont opérés en autopartage par le biais de nos outils. Nous devrions atteindre les 6 000 unités d’ici la fin de l’année. Quant au nombre de clients, nous en comptons plusieurs centaines, localisés pour la majeure partie d’entre eux en France et en Italie. Mais nous opérons aussi en Espagne, en Belgique, en Suisse et nous développons le Royaume-Uni. Et puis nous avons quelques véhicules en Scandinavie et dans les pays de l’Est. Nous avons donc une couverture géographique relativement étendue.

 

Quelles sont aujourd’hui vos relations avec Renault ?

Nous travaillons beaucoup avec Renault, qui est notre actionnaire, principalement sur le programme Renault Mobility. Mais notre technologie nous permet d’aller au-delà de cette coopération. Il y a une activité commerciale et un business à mener pour tous les parcs et les véhicules qui ne sont pas nécessairement badgés Renault. Comme je vous le disais auparavant, nous comptons parmi nos clients des opérateurs d’autopartage qui nous demandent d’intégrer tous types de véhicules, par exemple des scooters électriques comme c’est le cas pour un client en Italie.

 

Quelques mots sur la technologie que vous proposez ?

Nous fournissons toute la technologie qui permet d’opérer des véhicules en autopartage. Cela implique donc l’installation d’un boîtier à bord pour pouvoir communiquer avec la plateforme et remonter les données. A cela s’ajoutent la technologie de front office pour les utilitaires finaux de notre service ainsi que notre plateforme de back office qui propose des fonctionnalités très poussées pour les gestionnaires de flotte. Cette dernière constitue un véritable outil de travail. Le gestionnaire de flotte est pour nous aussi important que l’utilisateur final, celui qui prend le volant du véhicule partagé.

 

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