Les flottes très influencées par l'étiquetage des pneus
L'étiquetage des pneumatiques est tout sauf un gadget pour les gestionnaires de flottes PL en Europe. Il les influence dans leurs choix d'enveloppes, révèle une étude de MV2 Conseil effectuée pour le compte de Goodyear *. En effet, les sondés ont fait savoir à 54% que l'étiquetage les influençait dans leurs sélections de pneumatiques, les gestionnaires de flottes s'intéressant, dans l'ordre décroissant, aux informations liées à l'efficacité énergétique (66%), à l'adhérence sur sol mouillé (30%) et au bruit extérieur de roulement (4%).
Ils ont aussi indiqué à 49% qu'ils souhaitaient davantage d'informations. Les opérateurs en mal de données supplémentaires ont surtout cité l'usure (86%) et la rechapabilité (20%). Interrogés sur le fait de prendre leurs décisions d'achat en fonction des applications recommandées par les pneumaticiens ou plutôt sur la performance des pneus, les sondés ont affirmé que leurs décisions se basaient sur la performance des pneus à 65% (81% en France et 74% en Allemagne).
Ils ont par ailleurs indiqué que la résistance au roulement représentait un facteur "très" ou "extrêmement" important, devant le kilométrage (76%), l'adhérence sur sol mouillé (75%) et le coût au kilomètre (68%). Mais il y a des différences par pays. En France, le coût au kilomètre et l'adhérence sur sol mouillé ont tous deux été classés en première position (63%), devant la résistance au roulement (62%) et le kilométrage (58%).
Les principaux défis que les opérateurs estiment devoir relever aujourd'hui en Europe ? Les sondés ont cité le prix du carburant à 91% et les autres coûts liés à leur activité à 84%, deux sujets devançant les contrôles plus stricts en matière de CO2 (75%) et les péages routiers (74%).
Rien d'étonnant, donc, s'ils ont également déclaré à 81% que le montage de pneus à faible résistance au roulement faisait partie des mesures existantes ou qui pourraient être prises pour réduire leurs frais généraux. Parmi les autres mesures, il y a la réduction des temps d'immobilisation liés aux pneumatiques et la formation des chauffeurs.
*L'étude a été réalisée auprès de gestionnaires de près de 500 flottes de PL en France, en Allemagne, en Italie, en Pologne et en Espagne.
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