Geoclic relance la solution Greenclick
Quand le prix du carburant monte en flèche à la pompe, les gestionnaires de flotte élèvent leur niveau de vigilance. Pour répondre au rebond de la demande chez ses clients, Geoclic a décidé de remettre Greenclick au goût du jour après avoir laissé la solution en sommeil pendant quelques temps. "La notion de carbone revient particulièrement à la mode sur fond d'inflation. Il importe donc d'accompagner au mieux les entreprises", motive son choix Eric Felix, le directeur général de Geoclic.
Pour remplir sa mission, Greenclick propose deux niveaux de prestation. Alors que les fonctions basiques sont couvertes par le module Click&See, soit une plateforme standard facturée autour de 9 euros par mois pour suivre la consommation de carburant des véhicules en circulation, Greenclick apporte une lecture plus précise.
Au premier niveau, le boîtier remonte vers l'interface du gestionnaire une donnée fiabilisée et non plus extrapolée par un croisement entre le litrage et le kilométrage parcouru. Pour ce faire, Geoclic s'appuie sur les équipements de première monte ou ceux ayant reçu une homologation des constructeurs. Les gestionnaires peuvent avoir un bilan "light" pour 8,90 euros par mois ou "full" pour 10,90 euros. Leur interface leur permet, entre autres, de recouper le volume d'essence mis à la pompe avec le montant de la facture transmise en note de frais pour surveiller les actes de fraude.
A lire aussi : Océan s’interface avec GAC Technology
Au second niveau, Greenclick ajoute la supervision du bilan carbone au suivi de consommation de carburant. Ainsi, les entreprises peuvent éditer un rapport de leur impact environnemental dans le cadre de leurs obligations ou de plans stratégiques propres, comme l'atteinte d'une neutralité carbone par exemple. Parmi les indicateurs pris en compte, il y a notamment l'utilisation du moteur et le respect de ses montées en température. Et Eric Felix de glisser : "Ces rapports peuvent être édités quotidiennement, mensuellement ou annuellement et nous nous sommes associés à une ONG pour planter des arbres en compensation".
Le retour de cette solution dans le catalogue n'est pas anodin, l'éditeur de St Nazaire (44) a retravaillé l'interface pour la fluidifier et l'a rendu pleinement autonome pour la dissocier de la géolocalisation. Ainsi, il entend intéresser tous les profils de sociétés. Les objectifs sont à la hauteur de ces ambitions. Eric Felix estime que Greenclick pourrait, à terme, représenter 50 à 60 % du résultat annuel de Geoclic.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.