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Diesel : stop ou encore ?

Publié le 4 mars 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Après avoir demandé l'alignement de la fiscalité du Diesel sur celle de l'essence, la ministre de l'Ecologie souhaite désormais l'instauration d'une "prime à la reconversion" pour réduire la part du Diesel en France. Le ministre du Redressement productif a de suite indiqué qu'il ne fallait pas pénaliser le Made in France.
Après avoir demandé l'alignement de la fiscalité du Diesel sur celle de l'essence, la ministre de l'Ecologie souhaite désormais l'instauration d'une "prime à la reconversion" pour réduire la part du Diesel en France. Le ministre du Redressement productif a de suite indiqué qu'il ne fallait pas pénaliser le Made in France.

Alignement de la fiscalité du Diesel sur celle de l'essence ou instauration d'une prime exceptionnelle favorisant le retrait des plus anciens véhicules Diesel ? Difficile à dire… En effet, après avoir demandé l'alignement de la fiscalité du Diesel sur celle de l'essence, la ministre de l'Ecologie souhaite désormais l'instauration d'une "prime à la reconversion" pour réduire la part du Diesel en France (60% du parc automobile français est composé de véhicules Diesel).

Delphine Batho a indiqué qu'il faudra pratiquer "soit une diminution de la fiscalité sur l'essence, soit aider les catégories moyennes et populaires à changer de voitures", estimant que la "prime à la reconversion" n'aurait rien à voir avec la prime à la casse dans la mesure où cette dernière a "coûté 500 millions d'euros par an et s'est avérée être une prime à la délocalisation". Arnaud Montebourg a de toute façon indiqué qu'il était contre l'instauration d'une nouvelle prime à la casse : si un tel dispositif était mis en place pour les Diesel, il risquerait de pénaliser les constructeurs français, mais aussi de dévaloriser le parc de tous ceux qui roulent aujourd'hui au Diesel.

Reste que la "prime à la reconversion", qui serait progressive, et accompagnée par des compensations et des mesures de justice sociale, selon la ministre de l'Ecologie, pourrait ne jamais voir le jour. Des conseillers de l'Elysée et de Matignon ont fait savoir qu'une telle mesure serait coûteuse et qu'il faudrait la financer par des mesures d'économies supplémentaires. Matignon a en outre indiqué qu'aucun changement de fiscalité ne sera discuté avant le projet de loi de finances 2014. Aussi, si une nouvelle mesure fiscale était prise, elle n'interviendrait pas avant 2014.

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